Jean Goubert a tout changé

Crédit photo Corentin Photographies Cyclisme

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Sa collection de Top 10 s'allonge. 8e à Montastruc et 4e à Albi, Jean Goubert a pris ce dimanche la 9e place de Bordeaux-Saintes, première manche de la Coupe de France DN2. "J'aurais signé de suite si on m'avait dit ça en janvier dernier", apprécie le coureur licencié au VS Hyérois.

UN GROS TRAVAIL HIVERNAL

Malgré leur absence dans l'échappée de quatre coureurs, les sociétaires du Team Cycliste Azuréen ne se sont pas affolés. "Nous avons peu couru ensemble mais les automatismes étaient bons, indique-t-il. Nous avons bien bossé en équipe, ça a évité les efforts inutiles" Sur le circuit final, lui a accompagné le bon coup. "Hélas, j'ai eu un soucis mécanique. Je n'arrivais pas à mettre le 11 et le 12, rapporte-t-il. Je me sentais fort, j'allais chercher les gars qui attaquaient. Mais Bourg-en-Bresse, avec trois coureurs, a très bien couru. Ils méritent leur succès".

Cette neuvième place fait "du bien au moral" du coureur passé par l'Entente Sud Gascogne. "J'ai fait un gros travail hivernal. Le retour sur investissement est optimal",  confie-t-il. Depuis cette intersaison, il est conseillé par Alexandre Abel, l'entraîneur de l'équipe WB-Veranclassic-Aqua Protect. "Je peux bénéficier d'un œil scientifique", glisse-t-il. A la quantité, il a privilégié la qualité. D'autres raisons expliquent son bon début de saison. "La création du Team Cycliste Azuréen motive. C'est toujours un peu excitant. Ça m'a bien motivé pour faire partie de l'équipe, notamment sur les manches de la Coupe de France."

MOINS DE VIANDE

Et surtout, il a changé de philosophie. "J'ai fait du trail et j'ai rencontré des gens qui m'ont fait évoluer. Je me sens bien mieux, assure-t-il. J'ai notamment changé ma façon de manger. Je ne me prive de rien. Je mange naturellement. Avant je mangeais de la viande tous les jours, aujourd'hui c'est une fois par semaine."

Au départ de Montastruc, il espérait un "Top 30" en regardant la liste des engagés. "Je finis 8e, c'est énorme". Il aimerait évidemment mettre au fond. "Je sens que c'est jouable. Je tourne autour. Si c'est dans six mois, je prends, sourit-il. Voir les autres gagner, c'est frustrant même si c'est le vélo... Il n'y a qu'un vainqueur et 150 coureurs au départ... Mais je m'en rapproche. Je sens mieux la course. Ça serait bien d'en claquer une pour le moral." Jean Goubert a notamment coché les manches de la Coupe de France DN2 et le Grand Prix de Cintegabelle, "à côté de la maison".

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