Robbe Ghys, le lanceur belge
Présent sur l'International Track Meeting de Gand il y a deux semaines, Robbe Ghys a pu y tester certains réglages en vue des Championnats du Monde sur Piste à Hong-Kong, du 12 au 16 avril prochains. Malheureusement, cette préparation a été perturbée par quelques pépins physiques. "Mon dos est un peu bloqué et je souffre des adducteurs", confie-t-il à DirectVelo. Cette blessure a modifié son état d'esprit et sa position sur la machine. "Le premier jour de la réunion, j'ai tout donné sur l'Omnium mais le lendemain, c'était simplement de l'entrainement pur et simple pour Hong-Kong. Je suis un peu de travers sur le vélo mais je pense qu'avec une ou deux séances chez l’ostéopathe, cela devrait rentrer dans l'ordre." Les jambes sont toujours là comme le prouve sa 2e place, mercredi, au Mémorial Staf Segers.
Durant l'hiver, L'Espoir deuxième année s'est imposé dans l'effectif de poursuite par équipes en tant que démarreur. "J'ai pris part à une dizaine d'épreuves, j'ai évidemment engrangé une belle expérience. C'est le rôle qui m'a été attribué. Au début, il a fallu m'adapter. Maintenant que je me suis habitué à être le lanceur de l'équipe, je me complais dans cette tâche. J'ai l'explosivité nécessaire et je peux assurer un tempo suffisant pour remplir correctement cette mission", affirme le coureur de Lotto-Soudal U23.
DANS LES TEMPS POUR HONG-KONG
Légèrement diminué à Gand, le Limbourgeois ne se tracasse pas pour le Championnat du Monde. "Il faudra absolument que ma blessure soit guérie. Je dois absolument y aller. Je suis le lanceur désigné, c'est important pour l'équipe. En réalité, nous sommes parfaitement dans les temps pour Hong-Kong. Si tout se passe bien, nous pouvons signer un bon chrono là-bas."
Robbe Ghys reste donc confiant. Cependant, il sait que le niveau sera élevé sur ce Championnat du Monde. "Les meilleures nations seront au départ : la France, l'Italie, la Nouvelle-Zélande, ... Si nous atteignons la finale, je pense qu'on pourra tirer un bilan positif."
MARGE DE PROGRESSION SUR LES COURSES EN PELOTON
Le vainqueur du scratch sur la manche de Coupe du Monde de Glascow a également pu se frotter à d'autres concurrents dans les courses en peloton. Le coureur de 20 ans sait qu'il doit encore passer un cap à ce niveau-là. "Le gros problème pour le moment, c'est que je n'arrive pas à passer sur le plus gros développement. Je reste sur un petit braquet. Je dois travailler sur ce point durant les deux prochaines saisons pour évoluer dans ces disciplines. Cela va de pair avec l'expérience et un plus grand moteur grâce aux courses sur route."