Mathieu Burgaudeau (Vendée U) a remporté la 22e édition du Tour du Lot-et-Garonne, deuxième manche de la Coupe de France DN1 disputée entre Lavardac et Mézin sur 181,9 kilomètres. Il a dévancé Adrien Garel (VC Pays de Loudéac) et Léo Danès (Chambéry CF). Mathieu Burgaudeau succède à Erwann Corbel, alors au VC Pays de Loudéac et désormais pro chez Fortuneo-Vital Concept. Voici les réactions recueillies par DirectVelo.

Adrien Garel (VC Pays de Loudéac)
2e
« J'ai abordé cette épreuve avec beaucoup d'envie. C'était un circuit qui me convenait bien. J'étais vraiment motivé comme pouvait l'être toute l'équipe d'ailleurs. On s'était un peu troués sur la première étape de la première manche. Nous avions à cœur de bien faire aujourd'hui. J'étais le seul de Loudéac dans le groupe de 37. Je n'ai pas trop roulé pour m'économiser. Une fois le peloton rentré, toute l'équipe a participé. Je me retrouve dans le bon coup. Alexis Guérin lance le sprint aux 400 mètres mais il a eu un problème technique, qui l'a un peu arrêté. Du coup, je lance mon sprint mais c'était trop tôt. J'avais les jambes hypers dures. »

Léo Danes (Chambéry CF)
3e
« L'équipe a super bien travaillé aujourd'hui. Nous étions le club le plus repésenté dans le groupe de 37 avec quatre éléments. Ensuite, Jaap (De Jong) a été distancé sur chute. Puis c'est rentré... Nous avons toujours eu du monde dans les coups, et les autres n'avaient qu'à suivre derrière. Pour ma part, je suis parti avec Justin Mottier et Julien Trarieux après un chemin de terre. Mais nous avons été repris. Je suis ressorti à la fin de la grande boucle. Stefan Bennett m'a suivi, et quelques uns sont rentrés. Nous nous sommes retrouvés à huit pour la victoire. Pour le final, je n'ai rien à dire. Les deux qui terminent devant moi étaient les plus forts.

Alexis Guérin (VC Rouen 76)
4e
« Au départ la tactique était d'attendre les chemins de terre pour y faire la course. Mais ça a bagarré d'entrée. Nous étions devant, avec Risto Raid, mais c'est vite rentré au km 7. Nous repartons à 37. J'ai essayé de m'économiser en attendant que la course se lance. Nous étions trop nombreux pour que ça aille au bout. J'ai crevé sur la premier chemin de terre, et je rentre juste avant le deuxième. Ça a cassé sur le troisième chemin, et c'est rentré de derrière. Tout le monde était attentif sur les chemins, mais il fallait surveiller ce qui allait se passer en dehors. Je savais qu'il ne me restait que deux cartouches : une pour ressortir, une pour essayer de jouer la gagne. Au premier passage sur la ligne, je ne me sentais pas très bien. Mais c'était le cas pour une grande partie du peloton. J'ai vu qu'un groupe sortait après la ligne, et j'ai décidé de sortir sur la grande route pour les rejoindre. Tout le monde s'est bien entendu. J'ai voulu tenter à cinq kilomètres mais les autres étaient attentifs. Je lance aux 400 mètres car ça rentrait. Mais ma chaîne a sauté du grand au petit plateau. Le temps de la remettre, j'avais perdu beaucoup de vitesse. Je n'aurais peut-être pas gagné mais je pouvais terminer deuxième ou troisième. Je vais maintenant couper quatre jours. Mon bilan est positif après un enchaînement de courses par étapes : le Tour de Normandie, le Tour du Canton de l'Estuaire et le Circuit des Ardennes. Je sens que j'ai de la caisse et que j'ai les watts. Maintenant il faudra mettre la balle au fond. Mon prochain objectif est le contre-la-montre par équipes de la Coupe de France DN1. Nous avons un bon groupe qui nous permet de penser qu'on peut ramener un résultat. »