Route de l'Atlantique : Les réactions

Stéven Le Vessier (VC Pontivy) a remporté ce samedi après-midi la Route de l'Atlantique, 5e manche de l'Essor basque, disputée entre Ascain et Hendaye (123 km). Il s'impose au sprint devant Fabien Fraissignes (GSC Blagnac) et Benoît Sinner (Team Bonnat 91). Voici ci-dessous les réactions des protagonistes de la course;

Stéven Le Vessier (VC Pontivy)

Vainqueur de la Route de l’Atlantique

« C’était très dur, ça roulait vite. J’avais reconnu le final hier. Je suis sorti à peu près à quatre kilomètres de l’arrivée, mais j’y ai vraiment cru que dans les 100 derniers mètres. Mais je n’ai pas perdu espoir dans le final car j’ai vu que Fraissignes commençait à baisser le rythme. J’en ai profité pour attaquer. Je suis rentré seul sur le groupe de trois qui étaient devant. J’ai essayé de motiver des gars pour rouler avec moi. La saison ne commence pas trop mal. Je découvre l’Essor basque. Je sens  que j’ai franchi un cap, et j’espère être encore mieux en Bretagne dans le but d’être sélectionné pour le Tour de Bretagne, car ils ne prendront que les meilleurs dans la sélection du comité. Le but en venant ici était de peaufiner ma préparation, mais toutes les victoires sont bonnes à prendre, et surtout ici. »

Damien Branaa (Entente Sud Gascogne)

4e
« Je suis sorti juste avant la corniche. J'arrive avec des sprinteurs, donc je suis à ma place en terminant 4e. Sur la corniche, on avait vent de face, je pensais que ça aurait pu se regarder derrière mais des coureurs sont rentrés. Aujourd’hui, j'ai surtout essayé de faire quelque chose... Ce qu'il faut retenir c’est qu’on a fait une super course d'équipe. Ce qui n’était pas le cas depuis le début de l’Essor basque, il faut que ça continue comme cela. »

Stéphane Reimherr (US Montauban 82)

Meilleur grimpeur de vainqueur des Points-chauds

« Quand j’ai vu que le peloton ne nous laissait que 2’40’’, j’ai su que ça n’irait pas au bout. Ils se sont mis en route vachement tôt. Pour ma part, je me suis du coup concentré sur les grimpeurs, et comme dans les descentes, je prenais 20’’ d’avance, je faisais également les points-chauds qui suivaient. Je suis reparti dans le final, avec Damien Branaa, en haut de la corniche mais après je n'ai rien pu faire, il me manquait les jambes. »