Présent sur les manches de Coupe de France DN3 avec son club du VCA Saint-Quentin qui occupe la deuxième place du général, Pascal Le Roux a profité de la fin mai pour s’offrir un quatrième bouquet sur le GP des Hauts-de-France (le classement). “Je n'imaginais pas réussir une telle saison mais je ne crache pas dessus ! Ce n’est que la deuxième année où je cours en première catégorie”, déclare-t-il à DirectVelo.

« MA DEUXIEME ANNEE EN 1E CATE »

"Ce succès me fait vraiment plaisir car il y avait du monde au départ et en plus sur 185 km. Je pense que c’est ma plus belle victoire même si je remonte à mes jeunes années”, plaisante celui qui a fréquenté l’Equipe de France dans les rangs Juniors. “Je marchais mieux en cyclo-cross que sur la route puis j’ai fait une année à Auber en sortant des Juniors où j’ai été blessé. L’année suivante, j’ai dû travailler”.

Il continue le vélo mais en prenant une licence en deuxième catégorie. Il monte une première fois en première mais ne trouve pas de club. Il retente sa chance la saison dernière à l’EC Abbevilloise. “J’avais fait le tour de la question en 2. Avec Saint-Quentin, c’est la première fois que je cours au sein d’une équipe solide. Ca change pas mal de choses et nous vivons une saison exceptionnelle. Dans ces cas c’est l’engrenage, tout le monde donne le maximum”.

« CETTE DECOMPRESSION M’A FAIT DU BIEN »

Le crossman a aussi laissé le vélo de cross au garage dès la mi-novembre. “Je n'avançais pas alors je n’ai pas fini la saison. Ca fait peut-être partie des choses qui m’ont permis de franchir un palier même si j’ai du mal à l’expliquer. C’est vrai qu’à force d'enchaîner les saisons et le boulot on finit par exploser. Cette décompression m’a surement fait du bien”.

A 26 ans, Pascal Le Roux ne voit pas encore où il pourrait évoluer la saison prochaine. “Je travaille à mon compte dans le bâtiment alors j’aurai du mal à partir une semaine en course ! La DN2 pourrait être jouable peut-être. Je vais déjà essayer de profiter car ça fait un mois que je suis bien, il y a bien un moment où je vais plier les ailes”, sourit-il.