Tour d'Auvergne - Et. 2 : Les réactions
Fabien Schmidt (Côtes d'Armor-Marie Morin) s'est imposé, ce dimanche, lors de la deuxième et dernière étape du Tour d'Auvergne (Elite Nationale), disputée sur 165 kilomètres entre Riom et Châtel-Guyon (Puy-de-Dôme). Il a devancé ses deux compagnons d'échappée, Adrien Guillonnet (SCO Dijon-Team Materiel-Velo.com) et Alexis Guérin (VC Rouen 76). Retrouvez les réactions des principaux acteurs du jour recueillies par DirectVelo.
Adrien Guillonnet (SCO Dijon-Team Materiel-Velo.com)
2e du Tour d'Auvergne
« Il y a eu un peu tout et n'importe quoi aujourd'hui. Il y a eu beaucoup d'attaques d'entrée de jeu et Chambery a fait exploser le peloton dès la première montée de 10 kilomètres. Au final, je me suis plus fatigué qu'autre chose en étant sans cesse à l'avant. J'en ai sûrement trop fait... Encore une fois ! J'ai eu du mal aux alentours du Ceyssat, je me suis vraiment accroché. Avec l'usure de l'étape, dans le final, j'étais un peu mieux. Il y a eu un temps mort dans la dernière bosse et ils m'ont laissé partir. Je pense que tout le monde était un peu cramé. J'avais vu Schmidt et Guérin discuter entre eux, et je savais que je venais contrarier leurs plans. C'était compliqué pour moi car je ne suis pas le plus rapide du peloton... Alors que Schmidt est très rapide. Je suis tout de même content car après les difficultés de milieu d'étape, je ne m'attendais pas du tout à finir 2e. Ce n'est pas vraiment une déception, je commence à avoir l'habitude après la Tarentaise. Sur une arrivée comme celle-ci, il était plus rapide et il n'y avait pas grand chose à faire. J'ai essayé tout de même d'attaquer, mais avec le vent de face, ce n'était pas favorable. Je me suis retrouvé à emmener le sprint, j'ai réussi à repasser derrière aux 300 mètres... J'ai voulu les surprendre en lançant aux 250 mètres mais c'était trop compliqué. »
Victor Lafay (Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme)
8e de l'étape, 4e du Tour d'Auvergne
« Je suis un peu déçu car on passe à côté du général alors qu'on avait le maillot jaune. Après, c'était presque mission impossible de le garder aujourd'hui. Je n'étais pas dans un grand jour, et j'ai lâché beaucoup d'énergie à protéger le maillot dans les côtes. Fred (Brun) était devant, et il s'est relevé pour me ramener sur la tête. Il a vraiment fait un boulot énorme. Il a bouché 1'10" pour me ramener sur le groupe des favoris. Je me suis accroché dans la bosse juste avant le dernier GPM pour suivre, et Fred m'a encore une fois attendu pour m'aider à revenir. J'étais à bloc dans sa roue, je ne pouvais pas lui passer un relais, il était impressionnant. Quand Schmidt part, j'étais à la limite des crampes donc je n'ai pas pu y aller. Du coup, ça a été un peu l'enterrement car personne n'a voulu rouler avec moi. J'ai été un peu découragé par leur façon de courir, du coup, j'en ai enterré un maximum avec moi. Des coureurs sortaient et on a été obligé de s'entendre à quelques uns, dont Benoit Cosnefroy, pour revenir dans la descente. Mais même là, tout le monde ne collaborait pas. Au final, je fais 4e du sprint du groupe... Je suis déçu pour moi, mais surtout pour Fred qui aurait pu faire un sacré numéro si il n'avait pas eu à m'attendre. Maintenant, je vais me re-concentrer sur les Championnats de France la semaine prochaine. Et comme j'étais collé aujourd'hui, ça ne sera pas la peine de me marquer (rires) ! »