Grand Prix de Blangy-sur-Bresle : Les réactions
Maxime Renault a remporté le Grand Prix de Blangy-sur-Bresle (Finale de la Coupe de France DN1) en battant au sprint Valentin Madouas (Team U Nantes Atlantique) et Taruia Krainer (Vendée U). DirectVelo a recueilli les réactions des protagonistes de la course.
Valentin Madouas (UC Nantes-Atlantique)
2e
« J'étais à l'offensive tout le temps. J'ai attaqué dès le début parce que je voulais faire des efforts. Je me sentais vraiment très bien. Je me suis bien préparé pour le Championnat du Monde. C'est dommage, au départ je m'étais dit jamais deux sans trois en nombre de victoires en Coupe de France cette année. D'autant plus qu'à Nantes nous sommes à la recherche d'une victoire depuis quelques temps. Là, je termine deuxième pour rien du tout. J'ai fait une petite erreur dans le dernier virage. J'ai voulu assurer pour le Championnat du Monde. J'ai eu un petit peu peur parce que c'était quand même très glissant. Maxime Renault m'a mis dix mètres très rapidement. Je reviens vraiment fort. Il aurait fallu que la ligne soit 15 centimètres plus loin et ça aurait peut-être été bon. C'est comme ça. C'est dommage qu'il y ait eu un petit peu de pluie, même si je pense qu'on risque d'avoir la même chose en Norvège. La forme est là, il n'y a plus qu'à tout donner pour essayer d'aller chercher un bon résultat là-bas. Tout ça est bon pour la confiance, même si je reste un peu sur ma faim de perdre pour si peu. Je pense que je vais y repenser parce que c'est une victoire que je voulais à tout prix. Malheureusement, ça ne passe pas loin. »
Franz Taruia Krainer (Vendée U)
3e
« L'objectif au départ, c'était de remporter la Coupe de France. Nous avions 115 points de retard. Mathématiquement, c'était faisable. Il fallait mettre les trois premiers au moins dans les dix premières positions. On fait trois, cinq et onze et le CC Etupes ne marque que trois points. Tout le monde était concerné par la course et tout le monde a fait son boulot jusqu'à la fin. Il n'y avait pas forcément de plan, mais tout le monde a saisi sa chance pendant la course. Le plan, c'était de grapiller un maximum de points. Nous l'avons fait. Dès fois, ça ne marche pas, il faut un peu de chance. Aujourd'hui, ça s'est bien goupillé pour nous. Au départ, on s'est dit qu'il fallait qu'on joue la gagne et tant pis si on n'y arrive pas, du moment qu'on a tout tenté pour essayer de gagner. C'est comme ça qu'on voit les choses au Vendée U : c'est la gagne ou rien. Dans le final, je me retrouve dans un groupe de six coureurs. On a bien collaboré. Valentin était très costaud. Il a attaqué dans la dernière bosse. Il nous sort, mais on arrive à rentrer sur le haut avec Maxime Renault. Au sprint, je savais très bien que ça allait être compliqué face à eux. Derrière, je voyais qu'un mec de Roanne allait rentrer, donc j'ai collaboré avec eux. Je n'ai pas cherché à compter mes coups de pédale dans la descente. Je me suis dit que je devais assurer un maximum de points en allant chercher la troisième place. Je savais qu'il y avait aussi Mathieu et Marlon derrière pour prendre de gros points, donc ça pouvait faire un très gros total au final. Il y a une part de surprise dans notre victoire, mais aussi une part de chance. Je pense que le CC Etupes n'a pa eu la chance qu'on a eue aujourd'hui. C'est la loi du sport. On a eu de la chance, mais on a aussi su saisir les opportunités pour aller gagner cette Coupe de France. »
Clément Carisey (CR4C Roanne)
4e
« Quatrième, c'est une bonne place, mais nous venions pour gagner la course. On ne pouvait plus rien jouer au niveau de la Coupe de France, donc c'était tout pour la gagne. On suivait les coups en essayant de ne pas se faire piéger. Je devais aussi m'occuper de Simon [Guglielmi], mais on s'est fait piéger. On s'est pris une cassure et on a chassé pendant un moment. Quand on est rentré, on a tout de suite essayé de reprendre la course dans le bon sens. On avait Pij' (Louis Pijourlet) devant. On arrive à faire la jonction avec six mecs et un tour après, on ressort de nouveau à six, mais là, je commence à payer les efforts de la journée. Je sentais que Maxime Renault était au-dessus du lot. J'ai essayé de faire monter vite dans la dernière bosse pour que ça n'attaque pas, mais ils étaient trop forts et ils ont réussi à attaquer. J'ai fini les cinq derniers kilomètres à cinq secondes, je n'arrivais pas à rentrer. Au final, le résultat n'est pas mauvais, mais on venait pour gagner. J'étais devant et les autres m'ont fait confiance derrière. Je suis déçu pour eux de ne pas gagner. L'équipe tournait vraiment bien. On avait tous les jambes pour être devant. Ca a été moi, mais je n'ai pas vraiment conclus le travail. C'est comme ça, on ne peut pas gagner tout le temps. Je trouve que quand il pleut, ça ne s'arrête jamais. Ca bataille beaucoup, ça relance tout le temps. Du coup, la pluie a joué un petit rôle. Dans le final, il y en avait partout. Il y a aussi eu pas mal de crevaisons. Elles ont influencé la course. »