Cela fait quelques minutes qu'il a passé la ligne d'arrivée de la Roue Tourangelle, mais Michael Szkolnik est toujours sous le choc. Pris dans une chute qui a mis à terre une dizaine de coureurs, le sprinteur raconte à ses équipiers de l'Entente Sud Gascogne, le drame qu'il a évité de justesse. Le Girondin fait le récit de sa cabriole à www.directvelo.com.
"J'étais dans les quinze premiers du peloton pour bien me placer en vue du sprint. A 800 mètres on a avalé un groupe de poursuivants. Il y a eu une vague. Cinq ou six coureurs sont tombés devant moi. Je ne contrôlais plus rien et j'ai heurté un d'eux à 50km/h. Je suis passé par dessus le vélo. Dans ma chute, je me suis couché sur trois coureurs et ma jambe gauche a heurté un vélo. J'ai réussi à me rattraper sur le dos des coureurs. J'ai eu très peur sur le coup. Je suis entaillé sur la cuisse et le genou,mais, au final, plus de peur que de mal." L'émotion passée, Szkolnik pestait surtout de ne pas avoir pû participer à l'emballage final. "C'est toujours bête et rageant de tomber après 185 km, surtout quand on est bien." Après "un hiver léger", Szkolnik avoue subir encore les évènements en ce début de saison. Même si au fil des courses, "la condition va en s'améliorant. Je me donne encore un mois avant de me sentir vraiment bien". Pour autant, le coureur ne restera pas amorphe sur les prochains objectifs de l'Entente. Si le parcours de la 1ère épreuve de Coupe de France à Saint-Etienne semble être trop exigeant pour lui, Michael Szkolnik a dans le viseur les Boucles de l'Artois. Un terrain certainement beaucoup plus favorable à ses qualités de routier-sprinteur.

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Michael Szkolnik s'est fait peur / Crédit Photo : Guy Dagot - www.sudgironde-cyclisme.net