Joris Delbove (UV Aube) a remporté ce dimanche, à Besançon (Doubs), la première manche de la Coupe de France de cyclo-cross dans la catégorie Juniors. Il a devancé Valentin Retailleau (Poitou Charentes) et Benjamin Rivet (Limousin). Retrouvez la réaction du vainqueur, premier leader de la Coupe de France, recueillie par DirectVelo après l'arrivée.

DirectVelo : Comment as-tu construit ce succès à Besançon ?
Joris Delbove : Tous les tours, le coureur de Vulco (Matteo Vercher, NDLR) attaquait dans la zone des escaliers. Il faisait mal. On partait à deux. Puis j'ai essayé moi-même de sortir mais je n'ai pas réussi à le faire. J'ai compris que ça allait se faire sur la fin. J'ai réussi à prendre trois mètres dans les petits virages et il est parti à la faute. Je m'étais dit qu'on allait arriver au sprint avec un petit groupe. Mais lorsqu'il a commencé à faire des fautes, je me suis dit qu'il fallait que je tente le tout pour le tout. J'ai pris des risques, notamment dans la dernière descente. J'étais à l'aise, je n'ai fait aucune faute.

Tu venais clairement pour la gagne ce dimanche ?
Je venais pour faire au moins un podium sinon, j'aurais été déçu. Quand j'ai vu que j'arrivais à être devant assez vite, je me suis dit que je pouvais gagner.

« COXYDE, CA FAIT RÊVER »

Tu seras encore plus surveillé lors des manches à venir...
Certains me connaissaient déjà. Maintenant, ça met encore un peu plus de pression car tout le monde va s'attendre à ce que je fasse la course sur la prochaine manche. Ça ne me dérange pas. Je ferai ma course comme d'habitude. L'objectif sera de garder le maillot jusqu'au bout. Je serais content de rester leader.

Tu auras également des ambitions à l'international ?
J'aimerais être dans le coup sur les Championnats internationaux et marcher sur les manches de Coupe du Monde. Je viens d'apprendre que j'étais sélectionné pour la première manche à Coxyde. Ma première sur ce circuit, dans le sable, ça fait rêver. Il y aura beaucoup de monde... Rien qu'en regardant la course à la télé, ça donne le frisson. Alors là... Courir avec le maillot de l'Equipe de France, ça va me changer. Ce sera des courses physiques du début à la fin où il n'y aura jamais de moment de flottement. J'irai pour découvrir car je ne connais pas du tout le niveau.