Niveau régularité, Valentin Humbert a fait le boulot sur la Coupe de France de cyclo-cross : septième à Besançon, dixième à La Mézière et neuvième à Jablines. “Je suis content de confirmer dans le Top 10. Le bilan après ces trois premières manches est positif. J’aurais aimé rentrer une fois dans le Top 5, c’est le seul point un peu dommage”, déclare-t-il à DirectVelo.

« PAS A L’AISE A JABLINES »

A Jablines, il a été gêné, comme beaucoup de coureurs, par un sol glissant sans trouver la solution. “Je ne voulais pas trop dégonfler car il y avait quand même plusieurs racines sur le circuit et j’avais crevé la veille. Je ne suis pas très à l’aise sur ce genre de circuit et je suis allé quelques fois au sol, avoue-t-il. C’est dommage car les sensations étaient bonnes”.

Finalement, c’est à Besançon que Valentin Humbert s’est le plus approché du Top 5. “J’étais dans le groupe pour la quatrième place mais j’avais fait beaucoup d’efforts en début de course. Je pense que je l’ai payé dans le final et je n’étais plus aussi nerveux. A La Mézière, j’étais un peu moins bien mais c’était prévu pour revenir en bonne forme pour la fin de saison”.

« C’EST GRACE A LA ROUTE »

Avant de disputer le Championnat Bourgogne Franche Comté, il part cette semaine disputer deux cyclos -cross en Espagne. “Ce sera tout ou rien. Soit je vais payer un peu mes efforts soit je pourrai enchaîner si j’ai bien récupéré. De toute manière, maintenant l’objectif c’est Flamanville et surtout le Championnat de France Espoirs”, prévient-il.

L’Espoir qui a couru cette saison sa première année dans l’équipe DN de l’AC Bisontine, sent qu’il est prêt à enchaîner les courses. “C’est la première fois que je suis aussi régulier et je pense que c’est grâce à la caisse de la route. Je ne me fixe pas d’objectif sur la route pour l’instant mais j’ai pu faire de belles courses, notamment sur la Coupe de France DN2”.

Avant le mois de janvier, le franc-comtois continuer d’aller se préparer de l’autre côté de la frontière suisse, sur les manches de l’EKZ. “J’aime ces cross à l’ancienne avec de longues lignes droites, des prairies. Ca fait du bien. Et quand je cours dans la région, le niveau est relevé avec Fabien Canal, Francis Mourey ou Anthonin Didier chez les Elites et aussi en Espoirs”.