Pour sa seconde saison chez les Juniors, Loris Coss a marqué les manches de Coupe de France de cyclo-cross par sa régularité. 11e à Besançon, 13e à La Mézière et 12e à Jablines, le Rhônalpin aborde la dernière ligne droite avant le Championnat de France en confiance. "C'est un bilan assez satisfaisant, se réjouit-il auprès de DirectVelo. C'est dommage car je n'ai aucun Top 10 à ce niveau alors que j'espérais monter en puissance après ma 11e place à Besançon".

Après un premier bilan à l'issue de la manche franc-comtoise, Coss a travaillé ses points faibles en vue de ses objectifs hivernaux. "À Besançon, j'ai craqué sur la fin de course, analyse-t-il. Ce n'était pas anodin, car c'était déjà quelque chose qui me faisait défaut l'année dernière. J'ai travaillé sur ce point et j'ai senti une amélioration cet hiver. Sur les manches qui ont suivi, j'ai senti que j'étais mieux, même si j'ai eu tendance à pécher un peu techniquement dans le final. Cela m'a un peu déçu à Jablines, car on était parti pour faire 6e et 7e avec Théo Jarnet, mon coéquipier, mais une chute m'a privé du Top 10".  

« ON S'EST FAIT LA GUERRE »

Si le Championnat de France a lieu, cette année, loin des terres du Lyonnais, cela n'a pas empêché le Comité Auvergne-Rhône-Alpes de préparer le rendez-vous en stage. "On a travaillé en partie avec les vidéos que le comité nous a montrées, explique Coss. Le staff nous avait également préparé un circuit similaire à Quelneuc, pour que l'on puisse évaluer la difficulté et les caractéristiques. J'ai également été à Louvain, en Belgique, pour compléter ma préparation. J'ai eu deux grosses semaines d'entraînement pour être au top physiquement. Maintenant, ça va être plus léger jusqu'à la compétition".

Ambitieux pour son retour sur le circuit de Quelneuc, le coureur du Team Vulco-VC Vaulx-en-Velin assure également que la course d'équipe est une option probable pour l'équipe rhônalpine. "On a un collectif très fort, commente-t-il. On s'est fait la guerre tout l'hiver sur les cross régionaux pour préparer au mieux les rendez-vous nationaux. En Cadets, quand j'étais venu à Quelneuc en 2015, j'ai souvenir de temps morts sur la longue partie de route, et de possibilités pour faire jouer la tactique collective. Certes, c'est plus facile à dire qu'à faire, mais cela reste une option". Dans ce contexte, il rêve d'un Top 10. "Mais si je peux aider un coureur d'Auvergne-Rhône-Alpes à gagner, je me satisferai amplement d'un Top 15 !".