Aurélien Paret-Peintre, le vieux jeune

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

Il fait presque partie des meubles, à l'image de Nans Peters et Benoît Cosnefroy avant lui. Aurélien Paret-Peintre a vécu la semaine dernière son troisième stage de cohésion avec l'Equipe de France Espoirs (voir ici). Mais à la différence des deux années passées, le coureur du Chambéry CF connaît son avenir. Il sera professionnel chez AG2R La Mondiale à partir du 1er juillet prochain (lire ici). "Ça ne change pas grand chose pour le moment, assure-t-il pour DirectVelo. J'ai pu bénéficier d'un stage en décembre, en Espagne, avec les pros. Ça m'a fait prendre le soleil, découvrir les coureurs, le staff... Je n'avais jamais été stagiaire. C'était sympa. Sinon, je n'ai pas changé mes habitudes de travail. C'est une continuité". Le coureur âgé de 21 ans avait ce passage chez AG2R La Mondiale dans un coin de la tête depuis son arrivée, fin 2014, au Chambéry CF. "On voit que ça fonctionne avec des exemples qui passent avant nous", glisse-t-il.

Il devra patienter jusqu'à cet été avant de rejoindre l'équipe WorldTour. Une bonne chose selon lui. "La transition sera sûrement un peu plus facile, pense-t-il. C'est gagnant-gagnant. J'ai fait une bonne saison 2017 mais j'aurais préféré gagner quelques courses. C'est mon objectif cette saison. Et je suis là pour aider le Chambéry CF. Le groupe a été bien rajeuni. Je dois accompagner les plus jeunes. C'était, je pense, une volonté de Loïc (Varnet) que je reste les six premiers mois pour « aiguiller » l'équipe". Il débute ainsi sa quatrième saison sous les couleurs du Chambéry CF. Rester autant d'années au sein du club savoyard est plutôt rare. "Je connais bien le système du CCF. J'ai des bons rapports avec les dirigeants, ça facilite les échanges. Le staff me demande mon avis avant de valider des petites choses".

« JE NE VAIS PAS DÉCOUVRIR BEAUCOUP DE COURSES »

Pour ses derniers mois chez les Amateurs, il n'entend pas se fixer de limite. Avoir la certitude d'être bientôt professionnel lui permet d'attaquer la saison "plus détendu". Il s'imagine prendre plus de risques en course. Côté programme, ça sera du très classique. "Je sais où je vais mettre les pieds. Je ne vais pas découvrir beaucoup de courses", sourit-il avant de répéter sa forte envie de lever les bras.

Le garçon débute également sa dernière année Espoirs. Et il compte bien en profiter pour enchaîner les compétitions sous le maillot de l'Equipe de France. Il détaille : "J'aimerais disputer une classique en début de saison. Je connais la Course de la Paix. Le Tour de l'Avenir est important. Je serai pro à ce moment-là mais j'ai envie de le faire. Je l'ai déjà disputé deux fois. C'est une course qui apporte de l'expérience, notamment sur la gestion, sur la préparation... ça peut être intéressant d'y retourner". Bien sûr, le Haut-Savoyard a noté que le Championnat du Monde d'Innsbruck (Autriche) était annoncé difficile. "Ça m'inspire", reconnaît-il en rappelant que Benoît Cosnefroy a connu le sacre mondial deux mois après son passage chez AG2R La Mondiale. 

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