Camille Guérin veut être performant d'entrée de jeu
Camille Guérin va commencer sa saison, là où elle aurait pu s’arrêter l’an dernier. Il fait partie des victimes de la chute de la manche des Plages Vendéennes de la Motte-Achard. Touché à la tête, il a mis du temps à remonter la pente. “La chute m’a assommé pendant deux mois. J’ai été écarté des pelotons jusqu’à la mi-avril et je suis revenu trop vite au Tour de Bretagne”, rappelle-t-il à DirectVelo.
SAISON CATASTROPHIQUE
Le bilan de sa saison 2017 est “catastrophique” de son propre aveu, “j’ai pris des branlées toute l’année, je n’étais pas bien”, reconnaît le coureur de 23 ans. “Certains dimanches, j’arrivais à m’en sortir dans des Top 10 mais sans jamais dominer. Vu ma saison 2016, ce n’est pas du tout ce que j’avais espéré”, regrette le 9e du Grand Prix de Fougères, “à domicile”.
La chute des Plages Vendéennes était la première mais pas la dernière de sa saison. “J’étais dans une mauvaise spirale. J’étais tout le temps à terre, moralement, je n’étais pas très bien. J’aime bien frotter mais j’étais toujours à contre-temps. Mais je ne veux pas tout mettre sur le dos des chutes”, observe celui qui remercie Denis Robin de l’avoir entraîné pendant toute cette saison galère.
Avant de repartir d’attaque en 2018, le sociétaire du VC Pays de Loudéac a retrouvé son ancien entraîneur, Mickaël Boulet. “Il me connaît parfaitement. Si j’ai progressé depuis trois ans, c’est aussi grâce à lui”.
UNE BELLE SURPRISE
En 2018, le 5e d’une manche du Challenge Mayennais ne veut plus enchaîner trop de courses. “L’an dernier, le Tour de Bretagne et l’Essor Breton, c’était de trop. En plus cette année, nous ne sommes pas sûrs d’être pris au Tour de Bretagne”. Mais il retrouvera de grands rendez-vous du calendrier du début de saison : “le Tour de Normandie, Manche-Atlantique et les classiques bretonnes. Je veux être performant d’entrée de jeu. Quand on commence bien, ça suit derrière, comme en 2016”.
Il retrouve aussi Steve Arbault comme directeur sportif, après l’avoir connu au même poste chez Sojasun espoir. “C’est une belle surprise de le voir arriver, je m’entends très bien avec lui. David Le Lay, je le connaissais en tant que coureur. Nous sommes bien entourés”, apprécie le 3e du Tour Nivernais Morvan 2016.
Pour sa troisième saison sous le maillot rouge de Loudéac et sa quatrième en DN1, le Fougerais aura “un rôle de pilier. Je veux transmettre mon savoir sur la tactique et la vie de coureur. Je suis persuadé que ça va marcher”.