Jolien D'Hoore sur le mauvais braquet

Crédit photo James Odvart

Crédit photo James Odvart

Jolien D'Hoore espérait conclure le Championnat du Monde sur piste sur une meilleure note. Elle doit se contenter de la 10e place de la course aux points. "Ce n'était pas bon, j'avais même du mal à rester dans le peloton", avoue-t-elle à DirectVelo. Pour cette dernière épreuve, la Belge a tenté un coup de poker en optant pour un braquet plus important. "Cela fait des années que je roule sur un 52x15 et aujourd'hui, j'ai demandé une dent supplémentaire car je me sentais vraiment bien au scratch. Celui qui ne tente rien n'a rien, comme on dit. Le développement était bon mais pas pour sprinter dix fois et encore moins pour combler des écarts pendant la course", réalise-t-elle. 

LES DETAILS QUI FONT LA DIFFERENCE

La Championne de Belgique sur route écarte l'hypothèse de la fatigue acccumulée pendant la semaine. Samedi, elle a disputé l'Américaine, avec Shari Bossuyt, la remplaçante de Lotte Kopecky. "Hier (samedi), je devais porter notre duo à 100%. Shari Bossuyt est une Junior et pour elle, évoluer avec les Elites ce n'est pas évident. Nous nous sommes bien battues. C'était difficile pour elle de garder la roue du peloton. Je ne voulais pas abandonner et apprendre avec elle car peut-être qu'un jour, on pourrait être de nouveau associées, qui sait, mais imaginez que je gagne aujourd'hui (dimanche), on aurait pu dire que c'était l'entrainement idéal."

Avec une médaille d'argent sur le scratch, la coureuse de 27 ans tire un bilan mitigé de cette semaine à Apeldoorn. "J'espérais plus, c'est clair mais c'est le niveau. Quand tu commets des erreurs tactiques et de braquets, tu es directement punie. Ce sont toujours les détails qui font la différence", conclut-elle.

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