Trois fers au feu dans les sprints chez Tarteletto-Isorex
Tarteletto-Isorex a recruté deux éléments rapides durant l'hiver : Alexander Maes et Louis Verhelst. Les deux hommes ont connu des parcours différents mais entament la saison 2018 avec la même ambition : lever les bras le plus tôt possible.
Au mois de mai 2017, l'équipe Pauwels Sauzen-Vastgoedservice annonce l'interruption de ses activités sur la route. Un mois plus tard, le manager Peter Bauwens entre en contact avec Louis Verhelst. Les deux hommes trouvent rapidement un accord. "Il m'a directement fait une belle offre et le choix était vite fait". Rassuré sur son avenir, l'ancien coureur de Cofidis a évolué sans stress et est parti à "l'aventure" en Afrique au Tour de Côte d'Ivoire (2.2) qu'il a terminé à la 2e place après trois victoires d'étapes. "C'est bon pour une fois. J'ai vécu une expérience incroyable mais ce n'est pas l'idéal. Il y avait de longs déplacements entre les étapes sur des routes en mauvais état. Parfois, la nourriture, l'électricité voire l'eau faisaient défaut". Rentré fatigué en Belgique, il a été incapable de recourir en fin de saison.
Cette année, l'ancien vainqueur d'étape du Tour de Bretagne 2013 mise tout sur le cyclisme en profitant de son statut VDAB [le Pôle Emploi flamand qui le dispense de chercher un emploi, NDLR]. "En Continental, si tu ne pratiques pas le vélo à 100%, tu n'as aucune chance de signer un résultat sur des grandes courses." Cependant, son grand objectif arrivera à la fin du mois de juin avec sa course Hal-Ingooigem. "J'habite à deux kilomètres de l'arrivée. En tant que néo-pro, j'ai pris la sixième place. Le parcours me convient. De plus, cela se combine avec le Championnat de Belgique trois jours plus tard. J'espère vraiment être à 100% à ce moment-là."
Cette année, l'ancien vainqueur d'étape du Tour de Bretagne 2013 mise tout sur le cyclisme en profitant de son statut VDAB [le Pôle Emploi flamand qui le dispense de chercher un emploi, NDLR]. "En Continental, si tu ne pratiques pas le vélo à 100%, tu n'as aucune chance de signer un résultat sur des grandes courses." Cependant, son grand objectif arrivera à la fin du mois de juin avec sa course Hal-Ingooigem. "J'habite à deux kilomètres de l'arrivée. En tant que néo-pro, j'ai pris la sixième place. Le parcours me convient. De plus, cela se combine avec le Championnat de Belgique trois jours plus tard. J'espère vraiment être à 100% à ce moment-là."
TOUT LE MONDE AURA SA CHANCHE
L'autre recrue rapide chez les Jaune-et-Bleus, Alexander Maes est arrivé un peu plus tard dans l'effectif et évoluera cette année avec un contrat professionnel en poche. "Tarteletto est peut-être en Continental comme Cibel mais c'est un pas en avant. Cela m'a un peu surpris. Nous sommes six dans l'équipe à être pro. Cela met un peu de pression naturellement. Je vais disputer davantage de grandes courses. Avec 160 épreuves réparties sur 18 coureurs, tout le monde aura sa chance. Avec Jelle Mannaerts et Louis Verhelst, nous avons trois atouts au sprint".
En effet, Jelle Mannaerts était jusqu'à présent l'homme désigné pour les arrivées groupées chez Tarteletto-Isorex. Le coureur de 26 ans connaît bien la boutique, il en est à sa quatrième saison sous la direction de Peter Bauwens. Il a bien entamé la saison avec une 14e place sur le GP Samyn (1.1) et est passé à deux doigts de la victoire la semaine dernière à la kermesse pro de Wanzele. "Je suis en forme depuis le début de l'année. Je remporte le sprint du peloton pour la deuxième place dans un temps proche de l'apocalypse".
En effet, Jelle Mannaerts était jusqu'à présent l'homme désigné pour les arrivées groupées chez Tarteletto-Isorex. Le coureur de 26 ans connaît bien la boutique, il en est à sa quatrième saison sous la direction de Peter Bauwens. Il a bien entamé la saison avec une 14e place sur le GP Samyn (1.1) et est passé à deux doigts de la victoire la semaine dernière à la kermesse pro de Wanzele. "Je suis en forme depuis le début de l'année. Je remporte le sprint du peloton pour la deuxième place dans un temps proche de l'apocalypse".
Avec trois fers au feu dans les sprints, il faut faire attention à ne pas se marcher sur les boyaux. L'avantage et l'inconvénient, c'est que Jelle et moi-même, nous affectionnons le même type d'arrivée, c'est-à-dire en léger faux plat montant, même si je pense qu'il se débrouille mieux que moi dans les bordures et moi, quand le terrain est accidenté", nuance Alexander Maes.