Max Kanter : « J'ai cherché la bonne roue »
Crédit photo Freddy Guérin - www.directvelo.com
Quelques semaines après avoir annoncé son entrée dans le WorldTour pour 2019, Max Kanter s'est offert sa première victoire sur la scène internationale en 2018, à l'occasion de la 1ère étape du Tour de l'Avenir (Coupe des Nations). L'Allemand a devancé Alan Banaszek (Pologne) et Damien Touzé (France) sur la ligne d'arrivée tracée à Elven (Morbihan). "Je suis vraiment très heureux, on a vraiment construit cette victoire collectivement", apprécie le vainqueur du jour, au micro de DirectVelo.
Durant la majeure partie de l'étape, quatre coureurs ont ouvert la route : Ide Schelling (Pays-Bas), Joris Vincent, Thomas Denis (Pays de la Loire) et Szymon Tracz (Pologne). Un groupe d'échappés qui n'a pas vraiment inquiété le vainqueur du jour. "Au début, on voulait attendre un peu, explique Kanter. Quand l'écart a atteint 4'30", j'ai demandé à un coéquipier, Christian Koch, d'aller rouler à l'avant. Il a fait un super boulot, et quand l'écart est tombé à 3'30", j'ai demandé à Georg Zimmermann de le rejoindre à l'avant. Après, l'écart s'est réduit progressivement. C'est super que le travail de l'équipe paie de cette façon. J'ai eu un petit souci mécanique en cours d'étape, donc j'ai dû changer rapidement de vélo. Le mécano a fait un boulot super rapide et j'ai pu reprendre mon vélo assez vite pour pouvoir continuer".
Sur le circuit plat tracé autour d'Elven, le sprinteur s'est frayé un chemin jusqu'à la victoire, devançant les coureurs les plus rapides de ce Tour de l'Avenir. "Mon équipe m'a emmené dans de très bonnes dispositions en vue du dernier kilomètre, apprécie-t-il. Ensuite, j'ai cherché moi-même la bonne roue pour le sprint. J'ai finalement trouvé celle du coureur polonais (Banaszek, ndlr). J'ai attendu autant que possible, et quand on a attaqué le dernier virage, j'ai tout donné. Je suis très heureux que cela m'ait conduit à la victoire !"
« TECHNIQUE MAIS PAS DANGEREUX »
Si le final était techniquement exigeant, cela n'a pas effrayé le Champion d'Allemagne Espoirs. "J'ai beaucoup regardé les cartes ce matin pour préparer ce final, confirme Max Kanter. Je voulais mettre toutes les chances de mon côté pour le sprint. Je savais qu'il y avait ce rond-point, et le dernier virage assez technique dans les cent derniers mètres. Une fois sur le circuit final, j'ai cherché la meilleure trajectoire pour remonter au bon moment dans le sprint. C'était assez technique, mais pas vraiment dangereux".
Maintenant vêtu du maillot jaune de leader, Max Kanter devrait dès ce vendredi ressentir le poids de la course. L'étape qui relie Drefféac à Châteaubriant devrait à nouveau sourire aux sprinteurs. Déjà ville-étape l'an dernier, la sous-préfecture de Loire-Atlantique avait vu la victoire de Kristoffer Halvorsen (Norvège) devant Alvaro José Hodeg (Colombie). "Demain, on verra comment la course se développe, explique Kanter. Cela pourrait être totalement différent de ce qu'on a eu aujourd'hui. Je pense que les autres équipes vont essayer de nous mettre la pression pour qu'on roule, comme on a le maillot jaune. On essaiera de le défendre, mais tout dépendra du scénario".
Durant la majeure partie de l'étape, quatre coureurs ont ouvert la route : Ide Schelling (Pays-Bas), Joris Vincent, Thomas Denis (Pays de la Loire) et Szymon Tracz (Pologne). Un groupe d'échappés qui n'a pas vraiment inquiété le vainqueur du jour. "Au début, on voulait attendre un peu, explique Kanter. Quand l'écart a atteint 4'30", j'ai demandé à un coéquipier, Christian Koch, d'aller rouler à l'avant. Il a fait un super boulot, et quand l'écart est tombé à 3'30", j'ai demandé à Georg Zimmermann de le rejoindre à l'avant. Après, l'écart s'est réduit progressivement. C'est super que le travail de l'équipe paie de cette façon. J'ai eu un petit souci mécanique en cours d'étape, donc j'ai dû changer rapidement de vélo. Le mécano a fait un boulot super rapide et j'ai pu reprendre mon vélo assez vite pour pouvoir continuer".
Sur le circuit plat tracé autour d'Elven, le sprinteur s'est frayé un chemin jusqu'à la victoire, devançant les coureurs les plus rapides de ce Tour de l'Avenir. "Mon équipe m'a emmené dans de très bonnes dispositions en vue du dernier kilomètre, apprécie-t-il. Ensuite, j'ai cherché moi-même la bonne roue pour le sprint. J'ai finalement trouvé celle du coureur polonais (Banaszek, ndlr). J'ai attendu autant que possible, et quand on a attaqué le dernier virage, j'ai tout donné. Je suis très heureux que cela m'ait conduit à la victoire !"
« TECHNIQUE MAIS PAS DANGEREUX »
Si le final était techniquement exigeant, cela n'a pas effrayé le Champion d'Allemagne Espoirs. "J'ai beaucoup regardé les cartes ce matin pour préparer ce final, confirme Max Kanter. Je voulais mettre toutes les chances de mon côté pour le sprint. Je savais qu'il y avait ce rond-point, et le dernier virage assez technique dans les cent derniers mètres. Une fois sur le circuit final, j'ai cherché la meilleure trajectoire pour remonter au bon moment dans le sprint. C'était assez technique, mais pas vraiment dangereux".
Maintenant vêtu du maillot jaune de leader, Max Kanter devrait dès ce vendredi ressentir le poids de la course. L'étape qui relie Drefféac à Châteaubriant devrait à nouveau sourire aux sprinteurs. Déjà ville-étape l'an dernier, la sous-préfecture de Loire-Atlantique avait vu la victoire de Kristoffer Halvorsen (Norvège) devant Alvaro José Hodeg (Colombie). "Demain, on verra comment la course se développe, explique Kanter. Cela pourrait être totalement différent de ce qu'on a eu aujourd'hui. Je pense que les autres équipes vont essayer de nous mettre la pression pour qu'on roule, comme on a le maillot jaune. On essaiera de le défendre, mais tout dépendra du scénario".
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