Alan Riou (France) a remporté, ce samedi, la deuxième étape du Tour de l'Avenir (Coupe des Nations Espoirs), disputée sur 144,2 kilomètres entre Drefféac et Châteaubriant (Loire-Atlantique). Il a devancé  ses deux compagnons d'échappée, Magnus Bak Klaris (Danemark), et Hakon Lunder Aalrust (Norvège). Retrouvez les réactions des principaux acteurs du jour, recueillies par DirectVelo.

Magnus Bak Klaris (Danemark)
2e de l'étape
« On voulait avoir un coureur dans l'échappée, car on se doutait que le peloton allait tergiverser pour assumer la poursuite. Si ça n'avait pas marché, on aurait roulé pour le sprint. On a compris qu'on allait au bout à soixante kilomètres de l'arrivée. Le peloton a commencé à chasser, et on a accéléré. Le duel a duré une vingtaine de minutes, puis le peloton a lâché l'affaire. Pour le maillot jaune, on verra lors du chrono par équipes. On a un gros collectif, et on aura une belle carte à jouer. Dans le final, je n'étais pas trop sûr de la tactique à adopter, car je ne connaissais pas les deux autres. Riou a été très rapide, et je n'avais pas les jambes pour le battre au sprint. »

Hakon Lunder Aalrust (Norvège)
3e de l'étape
« Quand on a eu six minutes d'avance, j'ai commencé à y croire. Beaucoup de coureurs voulaient prendre l'échappée, et finalement, j'ai pu prendre le bon coup. Le but était d'avoir un coureur dans l'échappée, car on ne sait jamais quand ça peut aller au bout. C'était une grosse chance pour moi d'être devant, mais j'ai eu des crampes dans les derniers tours. Du coup, j'ai fait ce que j'ai pu, mais ça n'a pas été suffisant pour l'emporter. C'est dommage. Pour le chrono par équipes, nous avons une bonne chance. On verra si je peux prendre le maillot jaune, ou non. »

Max Kanter (Allemagne)
Maillot vert et ancien maillot jaune
« Je suis un peu déçu de perdre le maillot jaune, forcément. On a essayé de contrôler, mais je pense qu'il n'aurait pas fallu être la seule équipe à rouler pour que ça marche. On a essayé de pousser les autres équipes à rouler, et finalement, ça n'a pas marché. Maintenant, il faut regarder vers les étapes qui arrivent. On comptait sur les Polonais, les Portugais et les Belges, mais l'organisation est venue trop tard. J'ai essayé d'aller les voir pour leur demander de nous aider dès le départ, mais ils ne voulaient pas rouler. Maintenant, mon objectif sera de conserver le maillot vert sur les prochaines étapes. J'espère que mes équipiers m'aideront à le conserver et que nous y parviendront. »

Pierre-Yves Chatelon
Sélectionneur de l'Equipe de France Espoirs
« On voulait accompagner les coups, car on n'avait pas de coureur protégé plus que les autres. On a vu, hier, qu'on ne nous laissait pas trop sortir, ce qui est légitime. Je pensais que ça allait être compliqué de prendre un coup aujourd'hui (samedi). On imaginait vraiment une arrivée au sprint. Finalement, le coup est parti pendant la grosse bagarre, et on a été surpris que le peloton se pose. Alan (Riou) n'avait pas forcément la consigne d'aller dans les coups, mais il savait que notre Tour de l'Avenir peut "s'arrêter" au pied des montagnes. Maintenant, le contrat est rempli. Quand on a un maillot jaune du Tour de l'Avenir, ça se défend. On va essayer de faire quelque chose sans y laisser trop de plumes. La grosse échéance du chrono par équipes face aux Norvégiens et aux Danois, qui sont deux grosses nations, devrait donner une étape sympa. On a reconnu le parcours, et on a mis en place la stratégie avec l'ordre des relais. Ce sera très roulant, et pas technique... très à l'avantage de nos adversaires. Mais ça permettra aux gars de se former dans la discipline. »