Edoardo Affini a trouvé l'ouverture ce dimanche sur la 3e étape du Tour de l'Avenir. L'Italien était l'un des hommes forts de l'échappée de sept coureurs partie vers le 85e kilomètre. "Aujourd'hui, c'était très dur dès le début, ça n'arrêtait pas de se battre pour aller dans l'échappée, rapporte-t-il à DirectVelo. Une fois devant, nous avons tout donné. Dans le dernier tour, le peloton était très proche de nous, nous n'étions pas sûr de tenir".

Le rouleur, Champion d'Europe et d'Italie du contre-la-montre, a choisi "de monter à fond" la bosse du dernier kilomètre. Et ce même s'il se savait moins rapide que le Français Damien Touzé. "J'ai essayé de l'épuiser mais il était trop fort pour moi", regrette, beau joueur, le deuxième de cette étape disputée entre Le Lude et Châteaudun (171, 2 kilomètres). Même s'il passe tout près d'un succès majeur, il se dit tout de même "satisfait de [sa] performance".

LA LOCOMOTIVE DE LA SQUADRA AZZURRA

Sur ce Tour de l'Avenir, le sociétaire de la Continental SEG Racing Academy est surtout là pour aider ses coéquipiers. Aussi bien les sprinteurs - il a roulé en tête de peloton vendredi – que les grimpeurs. "Mon but est qu'ils restent à l'avant et j'espère les accompagner autant que je peux dans les montées. Mais je ne suis pas un grimpeur", rappelle le coureur de 22 ans.

Ce lundi, il sera la locomotive de la squadra azzurra à l'occasion de la 4e étape, un contre-la-montre par équipe disputé autour d'Orléans (20,2 kilomètres). "Ce n'est pas un contre-la-montre individuel, donc je peux pas dire que c'est pour moi, sourit-il. Nous allons essayer de réaliser un bon chrono, du mieux que nous pouvons. Probablement, il y aura des équipes plus fortes que nous comme l'Allemagne ou le Danemark".