Tadej Pogacar reste le patron du Tour de l'Avenir. Le Slovène a pris du temps à tous ses adversaires ce samedi à l'occasion de la 9e étape disputée sur 83 kilomètres entre Séez et Val d'Isère (Savoie). 3e de l'étape remportée par Fernando Barcelo (Espagne), le leader de l'épreuve a fait le point avec DirectVelo.

DirectVelo  En haut du premier GPM, les Arcs 1800, tu étais le seul coureur de l'équipe de Slovénie...
Tadej Pogacar : Dans la première montée, mes coéquipiers ont essayé de contrôler la course car beaucoup d'attaques avaient lieu. Ils ont eu beaucoup de travail à faire et du coup, ils ont été distancés. Je ne me suis pas affolé ensuite.

Pourquoi attaques-tu dans la dernière montée vers Val d'Isère ?
Je ne pouvais pas prendre le risque de rester dans le groupe car tout le monde aurait couru contre moi. Michel Ries (Luxembourg) a attaqué le premier et j'ai démarré quelques minutes plus tard à 25 km de l'arrivée. J'ai donc essayé de le rattraper et nous avons roulé ensemble à fond jusqu'à la ligne d'arrivée.

« JE SAVAIS QU'IVAN SOSA N'ALLAIT PAS ME SUIVRE »

As-tu été surpris qu'Ivan Sosa ne te suive pas ?
Je pensais qu'il allait attaquer dans la première et la deuxième montée. Mais je savais de toute façon que si je parvenais à le contrôler, il n'aurait pas été capable de me suivre toute la journée. Je me sentais bien.

Tu comptes maintenant 1'07" d'avance au classement général sur le 2e, Michel Ries, ton compagnon d'échappée...
Je ne pensais pas creuser un tel écart. L'avance a grimpé autour de la minute dans le final de l'étape. Maintenant, l'écart est plus confortable en vue de défendre le maillot jaune sur la dernière étape.

Comment vois-tu cette dernière journée ?
Je pense que ce sera plus facile de contrôler si mes équipiers arrivent à passer la première montée, le col de l'Iseran. En tout cas, je ne pense pas être aussi fatigué que les autres coureurs.