David Rivière : « Je n'étais pas saignant »
David Rivière a enfin réussi à prendre une échappée avec les professionnels. Pour sa troisième course en tant que stagiaire chez Direct Energie, il a pu ouvrir la route de Paris-Bourges (1.1) en compagnie de Pierre Idjouadiene, Joseph Areruya, Jarno Mobach, Lennert Teugels et Tom Vermeer. Si le sociétaire du Vendée U a eu le temps d'empocher le classement des points chauds, il a vite vu rappliquer une contre-attaque avec le futur vainqueur, Valentin Madouas. "Je ne pensais pas que ça allait revenir aussi tôt", commente-t-il auprès de DirectVelo.
Course après course, le vainqueur du Tour du Maroc prend ses marques dans le peloton des pros. "Pour ma première course, la Polynormande, je n'étais pas très bien. Au Grand Prix de Fourmies, j'ai essayé d'aider au mieux mon sprinter, Thomas Boudat". C'est d'ailleurs sous le maillot noir au rond jaune qu'il terminera sa saison, à la Tacx Classic-Tour de Zélande (1.1), le 13 octobre prochain.
LA CAISSE EN CLASSE 2
Le Réunionnais sent toutefois qu'il manque de fraîcheur en ce mois d'octobre. "Je suis fatigué, je n'était pas saignant dans l'échappée", ressent le 5e de Bordeaux-Saintes. Des kilomètres en tête et du vent, il en a bouffé toute la saison. "J'ai pas mal de jours en échappées, c'est ce qui fait aussi que je suis fatigué en ce moment", ajoute-t-il.
Au moment de faire le bilan de sa saison, le compteur du coureur de 23 ans affiche 65 jours de course. "Surtout, j'ai eu un beau calendrier en Classe 2. C'était une grosse saison, idéale pour prendre de la caisse avec le Tour du Maroc, la Flèche du Sud, le KBE, de belles Classe 2", apprécie-t-il. Le 5e du Tour Nivernais Morvan met toutefois un bémol. "Les résultats ont suivi un moment et un peu moins à d'autres moments".