Ronan Auffret : « J'arrive au top de ma forme »

Crédit photo Julie Desanlis

Crédit photo Julie Desanlis

Une saison sportive est parsemée de jalons que la plupart des coureurs se fixent comme autant d’objectifs à atteindre pour en faire une saison réussie. Pour Ronan Auffret, le premier d’entre eux était la sélection en Équipe de France. "J’ai abordé la saison de cyclo-cross bien préparé avec l’objectif d'obtenir ma sélection au Championnat d’Europe et à la première Coupe du monde. Mais je n’ai pas réussi.", déclare-t-il à DirectVélo"De peu", glisse-t-il dans la foulée.

« J’ÉTAIS TRÈS DÉÇU SUR LE COUP »

Il est en effet "probable", selon lui, que sa sélection se soit jouée à une seule place : celle qu’il n’a pas pu défendre dans la dernière ligne droite de la première manche de Coupe de France à Razès (Haute-Vienne) le 14 octobre dernier. "Je suis bien parti, avec de bonnes sensations tout au long de la course. Mais dans le dernier tour, ma roue a touché celle du gars de devant (Maxan Tanguy, NDLR) et je n’ai pas pu faire le sprint. Je termine 6e, décrit le Junior 2e année. Je pense que cela m’a coûté la place au Championnat Europe et à la Coupe du Monde de Berne. Le 5e a été pris et moi non".

Mais le sociétaire de l’US Métro Transports n’est pas de ceux qui ruminent sans fin sur la cruelle loi des effets de seuil. "J’étais très déçu sur le coup et pendant quelques jours. Mais je me suis vite repris en main pour préparer au mieux la deuxième Coupe de France dimanche prochain". Un rendez-vous auquel le coéquipier de Florian Richard Andrade -"en aucun cas un adversaire, c'est même l'inverse : on se tire mutuellement vers le haut"- se présentera après avoir aligné trois victoires de rang sur les compétitions régionales. "Je suis vraiment bien depuis deux semaines. J’arrive au top de ma forme", prévient-il.

« BEAUCOUP MOINS DE PRESSION »

Sur le circuit de Pierric (Loire-Atlantique) qu’il ne connait pas "autrement qu’en vidéo", le coureur prendra "la course comme elle viendra, avec beaucoup moins de pression que sur la première manche". Et le type de parcours pourrait bien l’avantager, lui qui aime "les circuits assez roulants, avec un peu de dénivelé et pas trop technique". Comme le 28 octobre dernier pour le cyclo-cross international à Jablines ? "Non, là c’était exagérément roulant. Le lieu n’était pas prêt pour accueillir un cyclo-cross : aucunes difficultés, aucun devers, même pas de planches… Cela manquait un peu d’intérêt", regrette celui qui n’aura apprécié de cette course que d’y avoir pris ses quatre premiers points UCI.

Des premiers points qui lui donnent quelques idées pour la suite. "Je vais certainement faire au moins un autre cyclo-cross UCI pour augmenter le capital", sourit-il. Mais ce sera après la première coupure qui devrait intervenir la semaine prochaine. "Il faut que je confirme cela avec mon entraineur, mais c’est probable que je fasse une pause d’une semaine". La saison est longue et si le premier objectif n’a pas été atteint, il en reste encore beaucoup. Mais chut ! "Les autres sont encore loin. Il est trop tôt pour en parler, je n’y pense pas encore".

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