Respect et communication, la ligne de conduite de Rik Verbrugghe

Crédit photo Martine Lainé

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Après le retrait de Kevin De Weert à l'issue des Mondiaux d'Innsbruck fin septembre, Belgian Cycling a reçu de nombreuses candidatures de haut niveau pour le remplacer. Elle a finalement fait appel spontanément à Rik Verbrugghe dont l'expérience, en tant que coureur, directeur et manager sportif auprès des jeunes, a fait la différence (lire ici). "Je n'aurais pas pensé travailler avec la fédération, si on ne m'avait pas contacté. J'ai été charmé par le discours de la fédération. C'est un honneur de représenter son pays et la Belgique est une des plus grandes nations dans le cyclisme", déclare Rik Verbrugghe à DirectVelo.

L'ancien vainqueur de la Flèche Wallonne, encore actif comme directeur sportif chez Bahrain-Merida, a trouvé un accord avec son employeur. "Il a fallu faire des compromis. Je continuerai la saison tant que ce sera nécessaire, avec un programme allégé. Par exemple, je ne ferai pas le Tour de France", précise-t-il.

ÊTRE CORRECT ENVERS TOUT LE MONDE

Si dans un premier temps le Brabançon va observer le système mis en place avant son arrivée, le nouveau sélectionneur a déjà une idée du style qu'il compte imposer. "En tant que coureur, j'accordais beaucoup d'importance à une sélection claire, une communication au préalable et une définition de mon rôle dans l'équipe. Je veillerai à être correct envers les coureurs et les dirigeants. Une fois que la parole est mise en doute, cela devient difficile de bien collaborer. Une bonne communication est le maître-mot."

L'homme de 44 ans devra aussi bien s'accorder avec Sven Vanthourenhout, qui l'épaulera chez les Espoirs. "Ce sera nécessaire car combiner les Pros et les Espoirs ne sera pas évident. Aux Championnats d'Europe et du Monde, le programme est bien chargé. On ne sera pas trop de deux."

Déjà impliqué dans ses nouvelles fonctions, Rik Verbrugghe a déjà jeté un coup d'oeil sur le parcours du Championnat du Monde au Yorkshire en 2019. "Ce sera une course très longue. Nous planifierons une reconnaissance sur le terrain dans les prochains jours. En tant que grande nation du vélo, la Belgique sera toujours attendue. Je pense que le parcours peut convenir à nos coureurs."

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