Rien de cassé pour Marion Borras

Crédit photo DR

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Nouveau coup d’arrêt pour Marion Borras. Ce dimanche, la jeune femme a été victime d’une chute sur la piste d’Anadia, au Portugal, lors d'une course aux points. Conséquence directe de cette mésaventure : la Rhônalpine est contrainte de déclarer forfait pour la manche de Coupe du Monde sur piste de Londres, qui débute ce jeudi. “Je suis tombée environ 30-40 tours après le début de l’épreuve. Il y a eu un accrochage juste avant un sprint et je suis passée par dessus une fille que je n’avais aucun moyen d’éviter. J’ai bien tapé notamment sur le côté de la tête”, résume-t-elle auprès de DirectVelo. Notamment touchée à la pommette, à l’épaule et au poignet, la pistarde n’a rien de cassé. Elle doit en revanche porter une attelle durant quelques jours, pour maintenir son épaule gauche. “Je devrais très vite pouvoir reprendre le home-trainer, dès ce jeudi. Le médecin ne m’a pas donné de contre-indication. Mais il ne faudra pas faire n’importe quoi et voir si j’arrive à bien tenir mon guidon”.

Privée de compétition durant plusieurs semaines, celle qui poursuivra l’aventure avec BioFrais, sur la route, en 2019, compte bien retrouver la compétition pour la manche de Coupe du Monde de Hong-Kong, en janvier prochain. Avec en ligne de mire une place au Championnat du Monde.
“Je sais que je serai totalement remise à cette période-là mais le problème, c’est que les sélections se joueront avant, notamment lors de ce nouveau stage à Anadia avec l'Équipe de France. Il faudra que je sois déjà à un très bon niveau. J’espère que ça ira”.

« J’AI PRIS LE TEMPS D’ANALYSER LA SITUATION »

Lassée par de nombreux coups durs ces deux dernières années, l’athlète de 20 ans expliquait l’été dernier se poser des questions quant à son avenir (lire ici). Mais depuis, l’horizon s’est éclairci. “J’ai pris le temps d’analyser la situation et j’en suis arrivée à la conclusion que j’étais surchargée de travail, entre le cyclisme et les études. Je n’arrivais pas à m’en sortir car j’étais débordée”.

Marion Borras a donc pris des mesures importantes et nécessaires à un meilleur rythme de vie : finie la vie à Bourges, la voilà désormais installée à Orléans, là-même où elle poursuit actuellement ses études de kinésithérapeute. “Je n’ai plus à me lever à 5h45 le matin et à faire près d’une heure et demi de route pour aller à l’école. Cela me change la vie, et je récupère plus facilement”, se réjouit celle qui va maintenant devoir s’armer de patience avant de retrouver les vélodromes.

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