Florian Richard Andrade est prêt à en découdre sur le cyclo-cross de Flamanville (Manche). Présent en Normandie à la troisième et dernière manche de Coupe de France avec d'importantes ambitions, le sociétaire de l'US Métro Transports se projette déjà vers Besançon et le Championnat de France. Il se livre auprès de DirectVelo.

DirectVelo : Comment se sont déroulées ces dernières semaines pour toi ?
Florian Richard Andrade : Après ma troisième place au cyclo-cross de Troyes-Rosières, je suis parti en Belgique (disputer le Waaslancross Sint-Niklaas, le 22 décembre, NDLR). J'ai réussi à l'emporter donc ça m'a fait beaucoup de bien. J'ai pris des points UCI. Je suis remonté sur les grilles de départ. Juste après, je suis allé à Heusden-Zolder pour la Coupe du Monde. Il faisait moins quatre degrés alors que je n'aime pas le froid. J'étais gelé de partout : aux mains, aux cuisses, c'était horrible. J'ai pris un mauvais départ parce qu'il y a eu une chute devant moi. Ma course était compromise parce que les groupes se sont formés suite à ça. J'ai fini ma course comme j'ai pu, mais je n'étais plus dedans.

Que représente cette victoire en Belgique ?
C'est autre chose qu'en France ! Il y avait un gros bac à sable de 500 mètres. C'est très différent avec le public. Là-bas, c'est la fête : il y a des frites, de la bière, des bus partout... C'est leur monde ! Par contre, la France s'en rapproche de plus en plus. J'espère qu'il y aura plus d'équipes UCI dans quelques années.

« MONTER SUR LE PODIUM »

Que t'apportent ces expériences internationales ?
L’Équipe de France m'apporte de l'expérience. Je ne suis que Junior 1 donc ce n'est que du bonus pour moi. À Berne, j'ai pris une belle 8e place après une course de remontée. À Coxyde, je me suis blessé à un genou. À Heusden-Zolder, je revenais, mais je suis pas satisfait de ma place. J'aimerais bien que François Trarieux me sélectionne à nouveau pour pouvoir faire un bon résultat sur une autre manche de Coupe du Monde. Ce n'est que du bonus de pouvoir courir en Belgique, où les parcours sont différents des tracés français. Il y a du sable, ça apporte beaucoup. C'est un autre niveau !

Quel sera ton objectif à Flamanville ?
Je suis venu à Flamanville pour monter sur le podium, voire gagner si c'est possible. La gagne, ça serait intéressant pour avoir un bon état d'esprit avant les Championnats de France à Besançon. Ça ferait plaisir.

Comment as-tu préparé cette échéance ?
Cette semaine, j'ai réalisé un gros bloc d'entraînement avec beaucoup de spécifique en vue de Besançon. La semaine prochaine, je vais en refaire un autre. Ensuite, j'irai à la Mézière pour prendre des points. Puis, le Championnat va arriver et ça sera la guerre le Jour-J.

Es-tu déjà tourné vers le Championnat de France de Besançon ?
Ça me ferait super plaisir de gagner. Pour l'instant, je n'ai pas trop la tête dedans vu que je pense à Flamanville, mais les jours passent et cela arrive vite. Beaucoup de coureurs veulent ramener le titre. Un Championnat de France, c'est toujours important. D'un côté, mes précédents titres m'aident car ça m'enlève de la pression. Peu d'autres concurrents ont déjà remporté deux titres. Mais les catégories n'ont plus rien à voir avec aujourd'hui. Je ne suis que Junior 1 et je vois que je peux rivaliser avec des Juniors 2. Ça fait plaisir. Porter le maillot bleu-blanc-rouge une saison, ça serait bien. Ramener un titre à Rémy Turgis qui fait beaucoup pour le club, ça serait sympa.