Marlène Petit : « Je me suis précipitée »

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

Marlène Petit a livré bataille jusqu’au bout. Mais petit à petit, l'athlète de 27 ans a laissé, bien malgré elle, Caroline Mani s’éloigner et s'est vue contrainte de se faire une raison, laissant la Franc-Comtoise aller cueillir son cinquième titre national (voir classement). Pour la Rhônalpine, la médaille d’argent a forcément un petit goût amer d’inachevé. “Je suis déçue, même si c’est mieux que l’année dernière. J’étais venue pour le titre. Là tout de suite, à chaud, c’est décevant, mais je serai sans doute contente demain (lundi)”, explique-t-elle auprès de DirectVelo.

Au moment d’analyser sa course, elle pointe une erreur en particulier, qui pourrait avoir fait la différence. “Je n’ai pas changé de vélo au bon moment, je me suis sans doute précipitée. Sur les deux derniers tours, j’ai senti que j’étais moins bien. J’avais les jambes lourdes. J’ai continué à m’appliquer pour ne pas perdre trop de temps, mais je ne poulais pas aller plus vite”. Avant cela, Marlène Petit avait déjà dû puiser dans une partie de ses réserves pour rentrer sur la tête de course. “Avec Caroline, on n’a pas pris un bon départ, mais on a réussi à revenir toutes les deux. J’ai vite vu que l’on avait les mêmes trajectoires, donc je ne pouvais pas faire la différence tactiquement. Sur la puissance pure, j’étais moins bien qu’elle. Il m’en manquait un peu physiquement”.

De quoi l’aider, sans doute, à vite relativiser cette place de vice-Championne de France. Sans oublier de garder le même cap et de donner rendez-vous à ses adversaires du jour, dans un an. “J’ai toujours dit que j’allais continuer tant que je progresserai. La suite logique, ce serait de prendre le maillot la saison prochaine”, s'amuse-t-elle en salle de presse en regardant, sur sa gauche, Caroline Mani, vêtue de la tunique tant convoitée.  

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Marlène PETIT