Hennebont Cyclisme se serait bien passé de ce mauvais buzz. Samedi, vers 12h30, la voiture du club breton a pris feu sur le parking des équipes de la Ronde du Pays Basque, quatrième épreuve de l'Essor Basque. "En arrivant sur le parking, de la fumée est sortie du capot. Nous l'avons soulevé et il y avait déjà des flammes. Nous avons pu sortir les vélos et les valises de justesse", raconte Matthieu Jeannès. Les Bretons avaient pourtant été prudents en allant au garage suite à une première alerte la veille. "En fait, il y avait une petite fuite sur une durite de retour d'injecteurs. Au garage, nous avons vu deux personnes dont le patron et ils ont dit que ça allait tenir jusqu'à notre retour, lundi, en Bretagne. Mais ça a tenu 40 kilomètres", rapporte le coureur présent à l'Essor Basque avec deux coéquipiers, Hugo Rivallain et Loïc Le Barbier.

« NOUS SOMMES VENUS POUR COURIR »

S'ils ont manqué l'épreuve du samedi suite à ce coup dur, les trois coureurs de Hennebont Cyclisme étaient au départ, dimanche, du Trophée de l'Essor. "Nous sommes venus pour courir et puis mon cousin a fait le déplacement... La voiture, ça fait chier. C'est de l'intendance à gérer mais c'est aux assurances de bosser. Nous avons laissé beaucoup d’influx. On verra si ça passe", relativisait-il avant de prendre le départ du Trophée de l'Essor qu'il n'a finalement pas terminé.

Comme l'an dernier, Matthieu Jeannès a choisi de lancer sa saison sur l'Essor Basque. 3e de la... Ronde du Pays Basque en 2018, il a cette année répondu présent avec une 5e place sur le Tour de Basse-Navarre. "Je suis motivé ! C'est important d'être bien en mars-avril sur les courses bretonnes. C'est pour ça que nous sommes venus à plusieurs du club sur l'Essor Basque. Nous étions là pour prendre des repères et faire des efforts. Nous n'avons pas été ridicules", apprécie le coureur de 31 ans.

EN TURQUIE FIN FÉVRIER

Après les Continental nord-américaines Lupus puis Probaclac-Devinci - pendant quelques semaines l'an passé -, l'ancien coureur du BIC 2000 va vivre une nouvelle aventure en 2019. "Avec mon frère, Thibault, nous allons disputer des courses pour le Team Défense. L'équipe est gérée par Franck Lecuyer que j'ai connu à l'époque du BIC. Nous nous sommes revus l'an passé et nous avons gardé contact depuis", dit celui qui est cette semaine en stage avec cette structure.

Sous les couleurs du Team Défense, il disputera le Tour d'Antalya (2.2), en Turquie, du 21 au 24 février prochains. "Je donne priorité à Hennebont Cyclisme mais ça me permet de disputer d'autres courses. Ça me fera prendre l'air. C'est joindre l'utile à l'agréable, ça va permettre de bouger, de découvrir des pays", apprécie-t-il. Plusieurs courses par étapes de Classe 2 devrait figurer à son calendrier 2019. "On dépend des invitations mais le prévisionnel est sympa ! Il y aura des courses en juillet et en fin de saison notamment", conclut-il.