Maxime Renault veut profiter. Cet hiver, le Normand a quitté la Sojasun espoir-ACNC pour le Team Fybolia Locminé, et cette saison 2019 pourrait bien être sa dernière dans les pelotons. Pas question pour autant de mettre un terme à sa carrière sur une mauvaise note, bien au contraire. “J’ai encore l’envie de gagner. Je n’ai pas réussi à claquer de victoire l’an passé (quatre podiums, NDLR) et je compte bien corriger le tir cette année”, prévient-il auprès de DirectVelo.

MANCHE-ATLANTIQUE DANS LE VISEUR

Bien qu’il “garde les mêmes ambitions”, le coureur de 29 ans sait qu’il est “plus proche de la fin que du début” de sa carrière. Et pour cause, l’ancien professionnel d’HP BTP-Auber 93 prépare activement sa reconversion. Après avoir validé son concours d’agent d’administration, Maxime Renault débutera sa nouvelle vie au mois d’août prochain, puisqu’il a décroché un poste. Avant cela, il passera six semaines "à l'école", à partir du mois de juin. “En attendant, je vais pouvoir continuer de faire du vélo à fond jusqu’à la mi-juin”.

Voilà de quoi lui laisser le temps de cibler de grosses courses, et ce dès les toutes prochaines semaines. “Dans ma carrière, j’ai eu le temps de gagner quelques belles Classiques bretonnes, mais il m’en manque encore quelques-unes, comme Manche-Atlantique”. Maxime Renault y était justement passé près de la victoire l’an dernier. “Je n’étais vraiment pas loin puisque j’étais avec Emmanuel Morin jusqu’aux 300 mètres, puis il m’a lâché”, rappelle-t-il.

UNE DÉCOUVERTE DE LA COUPE DE FRANCE DN3

Bien qu’ambitieux, l’ancien lauréat de la Route bretonne ou du Grand Prix de Blangy-sur-Bresle - alors en Coupe de France DN1 -, a conscience qu’il n’a pas réalisé le meilleur des hivers, et qu’il lui faudra sûrement encore quelques semaines d’entraînement et de compétition avant d’espérer tourner à plein régime. “Je pense qu’il faudra attendre jusqu’à fin mars. Avant ça, il y a des chances que ce soit compliqué. En tout cas je n’y crois pas trop…”. Il aura l’occasion d’en avoir le coeur net ce dimanche, à l’occasion de la Vienne Classic, théâtre de la première manche de la Coupe de France DN3, une compétition qu’il va découvrir cette année. “Je serai là pour aider les jeunes mais aussi pour gagner. Sur le papier, on fait partie des meilleures équipes de DN3. Après, entre la théorie et la pratique, ce n’est pas la même chose”. 

Quoi qu’il arrive, Maxime Renault promet de garder le sourire, lui qui dit ne pas avoir de regrets quant à sa carrière, et aux trois saisons passées chez les pros. “J’ai fait ce que j’avais à faire. J’ai bien conscience que je n’avais pas forcément le niveau pour rester longtemps chez les pros. J’étais capable de certains coups d’éclats, mais pas de performer de façon régulière comme certains autres le font”.