Maxime Renault (Team Fybolia Locminé) a remporté, ce dimanche, la 48e édition de la Classique bretonne Manche-Atlantique (Elite Nationale), disputée sur 158 kilomètres entre Jugon-les-Lacs (Côtes d'Armor) et Plumelec (Morbihan). Au sommet de la côte de Cadoudal, il a devancé son dernier compagnon d'échappée, Baptiste Bleier (CM Aubervilliers 93-St Michel). Valentin Ferron (Vendée U) complète le podium (voir classement).
Maxime Renault succède à Emmanuel Morin au palmarès de l’épreuve. Retrouvez ci-dessous quelques-unes des réactions recueillies par DirectVelo après l’arrivée.

Antoine Prod’homme (Team Fybolia-Locminé)
10e
« Il y a eu un petit moment de temporisation à 60 kilomètres de l’arrivée et on est ressorti à ce moment-là, à une dizaine de coureurs, avec Maxime (Renault). Il m’a dit qu’il était en jambes, alors il fallait y aller. J’ai fait le boulot pour lui. Une fois qu’il est sorti, il fallait que je contrôle derrière pour que ça ne rentre pas.
On pouvait difficilement rêver mieux pour l’équipe. Je crois que l’on est l’équipe bretonne qui a le plus gagné depuis le début de la saison. Pour une équipe de DN3… On est une vraie bande de copains, on est content de se retrouver tous les week-ends et on travaille les uns pour les autres. On mise tout sur Maxime pendant qu’il est en grande forme, en se disant que les autres auront leur chance un peu plus tard dans la saison. Je suis content de voir Maxime gagner. Pour ma part, faire 10e ici, c’est plutôt bien aussi ».

Jean-Louis Le Ny (Sojasun espoir-ACNC)
Echappé - 44e
« Je n’avais pas du tout prévu de me retrouver dans le groupe de contre-attaque. En fait, j’étais là pour protéger au mieux nos leaders, Maël (Guégan) et Willy (Artus). Et finalement, une vague est sortie après une bordure et je me suis retrouvé devant… J’y suis allé au cas où car il fallait être représenté, mais c’était plus par erreur que par tactique de course. Grégoire (Salmon) était avec moi. Au début, j’ai roulé pour lui, jusqu’au circuit. Puis dans le premier tour du circuit final, après la montée, il m’a dit qu’il n’était pas très bien. A partir de là, on a passé le vélo juste pour dire de ne pas désorganiser le groupe, mais tout en espérant que ça rentre derrière.
C’était une course spéciale. Il y a eu plusieurs tentatives de bordures mais ça n’insistait pas vraiment. Ce n’était pas assez long pour vraiment créer la décision. De mon côté, je me suis battu comme je le pouvais. Maintenant, place à la Bobet et au Circuit du Morbihan, dont le départ sera donné là où j’habite. J’espère pouvoir encore aider le groupe, même si les plus gros objectifs seront un peu plus lointains ».