Florian Maître, local et capitaine

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Week-end particulièrement chargé pour le Vendée U. La formation de DN1 - réserve de la Direct Energie - est en effet sur trois fronts avec le Tour du Maroc, le Triptyque des Monts-et-Châteaux en Belgique, et Paris-Mantes-en-Yvelines, deuxième manche de la Coupe de France DN1. Florian Maître est du troisième front, celui présent en Ile-de-France. Logique, pour ce Francilien qui connaît le circuit par coeur. “Je pense que nous sommes la seule équipe amateur française capable de faire ça, sur trois fronts, même si ce n’était initialement pas prévu et que ça nous a contraint à n’être que quatre en Belgique”, regrette-t-il.

Dans ces circonstances, les rouge-et-blanc vont aligner “une équipe de jeunes”, en Coupe de France. Florian Maitre en sera l’un des deux capitaines de route, en compagnie de Valentin Ferron. “Je vais forcément avoir plus de responsabilités que d’habitude, mais aussi plus de pression sur les épaules. Je suis le local et l’un des plus expérimentés du groupe. Ce sera à moi d’éclairer les gars. Je vais essayer de bien leur dire où faire les efforts. Je veux aussi veiller à ce qu’ils se canalisent dans les phases qui sembleront moins cruciales”, synthétise le pistard auprès de DirectVelo.

« IL Y A TRÈS PEU DE CHANCE QUE CA ARRIVE GROUPÉ »

Pour Florian Maitre, le Vendée U n’aura pas à assumer quelque responsabilité qui ne soit ce dimanche. “C’est un avantage. On n’est pas en tête de la Coupe de France, ni les favoris de la manche. Ce ne sera pas à nous de mettre en route ou d’aller faire l’effort. Cela enlève forcément de la pression. Il faudra simplement essayer de courir juste”, prévient le coureur de 22 ans, récent 15e du Tour de Normandie, pour sa première course par étapes de la saison.

3e de l’épreuve l’an passé, alors qu’elle était en Classe 2, est-il heureux de voir sa course de coeur en Coupe de France DN1 pour cette édition 2019 ? “Cela me plaît et en même temps, j’ai une petite appréhension quant au fait que ça puisse se regarder. Je trouverais décevant qu’il y ait cinquante coureurs qui se jouent la victoire au sprint”. Pour autant, il ne croit en réalité guère à ce scénario. “Les bosses du final sont difficiles, et des coureurs très en forme comme Jérémy Cabot ou Mickaël Guichard n’ont aucun intérêt à attendre le sprint. Alors il y a très peu de chance que ça arrive groupé”. D’un point de vue stratégique, Florian Maitre devrait être au point. “Je sais quelles sont les bonnes roues à suivre, et je sais où faire la différence sur ces routes”. Ne reste plus qu’à avoir les jambes le Jour-J.

 

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Florian MAÎTRE