Julien Guay : « Nous n’avons plus d’excuses »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Julien Guay et le VC Pays de Loudéac veulent se refaire. Après une première manche de la Coupe de France DN1, Nantes-Segré, durant laquelle les Bretons ne sont pas parvenus à marquer le moindre point, ils espèrent remettre les pendules à l’heure ce dimanche matin, à l’occasion de Paris-Mantes-en-Yvelines. DirectVelo a fait le point avec l’ancien coureur professionnel et capitaine de route du club loudéacien.

DirectVelo : Qu’attends-tu de Paris-Mantes ?
Julien Guay : Ce sera ma première participation à cette épreuve. On a repéré le circuit tout à l’heure (samedi après-midi, NDLR). Ca a l’air d’être un parcours assez difficile, ce qui est plutôt une bonne chose pour nous. Un parcours accidenté nous est plus favorable qu’une éventuelle arrivée groupée. On espère pouvoir marquer de bons points et commencer à faire de vrais résultats car jusqu’à présent, on peut dire que nous sommes en-deçà de ce que nous espérions depuis le début de l’année. Je n’avais moi-même pas mes meilleures jambes ces dernières semaines mais j’espère profiter des jours de course accumulés sur le Tour de Normandie pour maintenant bien enchaîner et commencer à performer. J’espère être bien à partir de ce week-end.

« C’EST BIEN DE DÉCOUVRIR QUELQUES NOUVEAUTÉS »

Espérais-tu avoir des résultats plus probants en ce début d’année ?
Je m’attendais à ça, car je suis en train de passer mon DEJEPS en même temps. En plus, les premières courses du calendrier ne sont pas forcément celles qui me conviennent le mieux, notamment Nantes-Segré, la première manche de la Coupe de France. Les courses qui arrivent, comme Paris-Mantes puis le Circuit des Ardennes ou le Tour du Jura devraient m’être plus profitables.

Tu vas donc découvrir Paris-Mantes-en-Yvelines ce dimanche. Avec l’expérience que tu as accumulée au fil des saisons, les courses que tu découvres encore aujourd’hui doivent se faire rare !
Oui, forcément, j’arrive à un moment de ma carrière où je connais pratiquement toutes les courses du calendrier. Alors c’est bien de découvrir quelques nouveautés, ça change. Je suis content de participer.

« IL NOUS MANQUE DES RÉSULTATS MARQUANTS »

Quel type de scénario imagines-tu pour cette deuxième manche de la Coupe de France ?
Je pense qu’il y aura de quoi faire, sur pratiquement 175 kilomètres… Les bosses sont difficiles et je n’imagine pas vraiment un sprint. Il devrait y avoir une sélection. Cela dit, tout reste possible et on pourrait quand même avoir 40 coureurs à l’arrivée, mais je n’y crois pas trop. Il faudra aussi se faire à ce départ matinal mais finalement, je commence à avoir l’habitude. C’est comme ça lors des demi-étapes matinales, que l’on a plusieurs fois dans la saison, sans oublier le Championnat de France sur route qui se court aussi en matinée. Ce n’est plus trop gênant.

Tu faisais précédemment référence à un début de saison “en-deçà” de vos espérances pour le VC Pays de Loudéac. Comment l’expliques-tu ?
L’équipe a été grandement renouvelée. Cette année, nous n’avons pas un grand sprinteur dans l’équipe et pour le moment, nous avons disputé beaucoup de courses qui se sont jouées au sprint, donc ça n’aide pas. Nous avons pas mal d’accessits mais il nous manque des résultats marquants. J’espère que ça changera dans les prochaines semaines. Nous n’avons plus d’excuses. Nous avons un gros programme dans les mois à venir, notamment en Classe 2. Il y a tout ce qu’il faut pour performer.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Julien GUAY