Après son récent succès sur les routes franciliennes (lire ici), Louka Pagnier arrivait en confiance sur la course de ses rêves, Paris-Roubaix. “C’est la plus belle course au Monde et la finir, c’est déjà quelque chose de beau”, confiait-il au coeur du vélodrome de Roubaix, dimanche, auprès de DirectVelo. Le sociétaire de l'Équipe de France n’est pas réellement parvenu à peser sur la course, mais il a fait de son mieux, et n’éprouve pas de regrets. “C’était compliqué... Juste avant le premier secteur pavé, il y a eu une chute devant moi et j’ai été retardé. Même chose avant le secteur de Mons-en-Pévèle. Un coureur est tombé devant moi encore une fois, et cette fois-ci, je me suis moi-même retrouvé au sol, dans le talus”.

Plus de peur que de mal pour le Francilien, qui a tout de même fini par payer ces efforts répétés pour rester au contact des meilleurs. “Du coup, j’ai fait plusieurs fois l’élastique pendant la course. J’ai aussi déraillé. Avec tous ces incidents, j’ai laissé pas mal de forces”. Finalement “un peu juste” dans les derniers secteurs pavés, il s’est retrouvé repoussé dans le second groupe de contre. “C’est rageant, mais c’est la course”.

Malgré un résultat qui le laisse sur sa faim (voir classement), l’habituel sociétaire d'Argenteuil-Val de Seine a terminé à la course à une place plus qu’honorable, lui qui était arrivé hors-délais lors de sa précédente expérience, en 2018. “Paris-Roubaix, c’est mythique. C’est déjà un plaisir de disputer une course comme celle-là, et de pouvoir la finir sans dégâts. J’ai quelques petits blessures, mais rien de grave”. A chaud, Louka Pagnier n’oubliait pas non plus de saluer le travail de l’ensemble de l'Équipe de France. “On ne peut pas dire que l’on ait été très chanceux non plus… Mais Antonin (Corvaisier) termine dans les points, même si nous n’avons pas fait un gros résultat”.