Clément Jolibert s’est « bougé » pour se faire une place à l’AVC Aix
Clément Jolibert est en pleine bourre, et il enchaîne les bonnes performances. Après s’être imposé sur le Grand Prix de Cintegabelle (Haute-Garonne), non loin de chez lui, fin mars, le sociétaire de l’AVC Aix-en-Provence a enchaîné les résultats intéressants ces dernières semaines. 7e du Tour du Jura, 3e de Bourg-Arbent-Bourg puis 15e du Tour de la Manche le week-end dernier, il admet être surpris de cette régularité. “Je suis satisfait de ce que je réalise depuis un mois et demi, et même depuis le début de saison. Je n’ai jamais eu de véritable coup de mou et honnêtement, je ne pensais pas être aussi bien”, synthétise-t-il auprès de DirectVelo.
A bientôt 24 ans - il les fêtera ce jeudi -, Clément Jolibert avait encore en mémoire l’exercice 2018, durant lequel il avait eu du mal à enchaîner au printemps. “Ce n’est pas le cas cette année, ce qui prouve que j’ai progressé”. Coureur “polyvalent, capable de marcher sur tous les terrains”, le Toulousain peut aussi profiter de sa petite pointe de vitesse dans les groupes réduits pour aller chercher un maximum de places d’honneurs.
« J'ÉTAIS SUR LA SELLETTE »
Tout va bien pour Clément Jolibert et il savoure d’autant plus qu’il a bien failli quitter l’AVC Aix-en-Provence l’hiver dernier. Désireux de renouveler une partie de son effectif et d’apporter un vent de fraîcheur avec de nouveaux jeunes espoirs, Jean-Michel Bourgouin avait en effet laissé entendre à Clément Jolibert qu’il hésitait à se séparer de lui. “J’étais clairement sur la sellette mais j’ai réussi à le convaincre de me garder. Cette situation m’a quand même décidé à me bouger, alors j’ai bien travaillé cet hiver pour être au niveau”.
Le voilà donc qui a réussi à trouver sa place, et à prendre des responsabilités, au milieu d’un groupe pourtant solide et homogène. “L’an passé, je travaillais beaucoup pour des coureurs comme Adria Moreno, par exemple. Cette année, j’ai plus souvent ma chance et j’essaie d’en profiter”. Le résident de « la ville rose », offensif sur le Tour de la Manche, notamment lors des première et dernière journées, tentera d’enchaîner prochainement sur les routes espagnoles du Tour de Navarre.