CC Etupes : « Rien à leur reprocher »
À domicile, le CC Etupes n'a pas pu obtenir mieux qu'une 23e place par l'intermédiaire de Stefan Bennett et n'a donc pas récolté de points (voir classement). A l'issue de cette troisième manche de la Coupe de France DN1, le Grand Prix Pays de Montbéliard, le CC Etupes se retrouve donc en 16e position (voir classement). Boris Zimine, le directeur sportif, fait le point pour DirectVelo.
« Les coureurs étaient forcément hyper motivés au départ de ce Grand Prix Pays de Montbéliard. Ils avaient à cœur de bien faire pour les bénévoles du club qui œuvrent toute l'année pour les mettre dans les meilleurs dispositions possibles. Ils avaient envie de les remercier. J'ai forcément parlé du contexte lors du briefing. J'ai dit aux gars de penser à ça et à Denys Schwechlen, ancien dirigeant du club décédé l'an passé et dont la course porte le nom. Stefan Bennett a eu des mots très forts à ce sujet, rajoutant qu’il fallait courir pour ceux qui auraient dû être là. Même si l’équipe est jeune et que le club a connu beaucoup de changements dernièrement, l’esprit de famille y perdure toujours. Je suis fier de ça et de mes coureurs.
« C'EST UN PEU FRUSTRANT »
J'avais donné la consigne d'attendre la deuxième partie de course. Seulx deux coureurs devaient "effectuer" la première partie. Les gars ont respecté le plan. À deux tours et demi de l'arrivée, comme prévu, on a essayé de faire un petit coup de force dans la bosse. Au sommet de la bosse, Stefan Bennett et Matthieu Garnier étaient en compagnie de Jérémy Cabot (SCO Dijon). C'était pas mal. On avait déjà Théo Delacroix dans l'échappée. Quand ça se regroupe, ça ressort de nouveau à douze, on a Théo Delacroix devant et il crève. Matthieu Garnier avait déjà jeté son venin. Quant à Stefan Bennett, ça faisait un petit moment qu'il était actif.
Je suis content de mes coureurs. Ils ont bien couru et ont tout donné. Sur le papier, on n'a pas forcément l'effectif le plus imposant de DN1. Ça fait deux fois qu'en Coupe de France, on peut sortir avec des bonnes performances mais nous manquons de chance. A Nantes-Segré, il y a eu cinq gars de chez nous par terre dans les 25 derniers kilomètres. Nous sommes passés à côté de gros points. C'est un peu frustrant.
« AVOIR SIX COUREURS AU CHAMPIONNATS DE FRANCE »
Même si on ne fait pas une saison de folie, notre place se situe plus autour de la 6-7e position en DN1. En Coupe de France, nous arrivons à être acteurs de la course. C'est particulier car au débriefing de Montbéliard, je n'avais rien à reprocher aux coureurs. Ils avaient tout bien fait. S'il n'y a pas la crevaison de Théo (Delacroix), il serait resté dans le groupe de tête. Il aurait pu terminer 12e comme être avec les trois premiers... Dans ces conditions, c'est dur à avaler et de rendre copie blanche. On ne mérite pas de revenir avec zéro point.
Je connais bien le Grand Prix de Luneray, la prochaine manche. L'an passé, c'était arrivé au sprint, il n'y avait pas eu de course. On n'a pas de vrais sprinteurs. C'est un peu la loterie, on peut très bien s'en sortir, comme l'inverse. Au-délà du classement de la Coupe de France, ce qui m'embête un peu plus, c'est le fait de n'être que cinq au départ du Championnat de France. Il va falloir que les gars réalisent une belle manche à Luneray pour essayer d'être six (Il faut être dans le Top 10 de la Coupe de France après Luneray pour aligner six coureurs au Championnat de France, NDLR). C'est comme ça, c'est le vélo. Auparavant, il y a le Tour de la Mirabelle (depuis ce vendredi matin, NDLR) et Paris-Roubaix Espoirs. Quatre coureurs présents à Montbéliard disputent la Mirabelle. On a un super calendrier, les mecs n'ont pas à se plaindre ».