Jesus Herrada : « J'ai manqué de forces »
Jesus Herrada n’est pas passé loin de la victoire, ce samedi, à l’occasion du Grand Prix de Plumelec-Morbihan. L’ancien Champion d’Espagne sur route a dû se contenter de la 2e place, seulement devancé sur le fil par le punch de Benoît Cosnefroy (voir classement). “Le leader de l’équipe en cas d’arrivée au sprint, c’était plutôt Julien Simon. Mais il y a eu beaucoup de mouvements dans le final et on s’est retrouvé à une trentaine à pouvoir jouer la victoire. Julien n’était plus là, il était piégé derrière alors que de mon côté, j’étais encore devant avec Stéphane Rossetto”, détaille l’Ibèrique auprès de DirectVelo.
Dans la dernière ascension de Cadoudal, le puncheur de la Cofidis espérait pouvoir faire la différence. “J’aime les arrivées en montée comme celle-ci. J’avais de bonnes sensations. J’ai monté la bosse à fond, à 100%. Dans le dernier virage, je me suis dit que c’était possible mais finalement, j'ai manqué de forces dans les derniers hectomètres pour espérer gagner”. Alors que la chaleur était très présente sur les routes morbihannaises, Jesus Herrada aurait pu en tirer profit. “Cette météo a clairement joué un rôle aujourd’hui (samedi) mais évidemment, ce n’était pas un problème pour moi, qui habite dans un endroit où il fait régulièrement ce type de temps. Donc au contraire, cela m’était favorable, ça me plaît”, souligne le coureur originaire de la région de Castille-La Manche, au sud de Madrid.
Visiblement en bonne condition actuellement, le coureur de 28 ans compte bien le prouver dans les prochaines semaines. Au programme : les Boucles de l’Aulne, ce dimanche, puis le Tour du Luxembourg, le Mont Ventoux Dénivelé Challenge, la Route d’Occitanie et le Championnat d’Espagne. “Le Championnat national est toujours un objectif pour moi. J’aime ce type de course, de parcours. On verra bien, ce sera quand même difficile face à des équipes comme Movistar ou Astana. On ne sera que trois de l’équipe, avec mon frère (José Herrada, NDLR) et Luis-Angel Mate. Ce sera difficile, mais on va essayer”.