Mélodie Lesueur (ESGL 93-GSD Gestion) est devenue championne de France sur route 2010, à Chantonnay. Elle s'offre le titre élite et le titre espoir par la même occasion. Elle devance sur la ligne une autre espoir, Amélie Rivat, ainsi que Jeannie Longo. Retrouvez les réactions des principales protagonistes de l'épreuve.

Mélodie Lesueur (ESGL 93-GSD Gestion)
Championne de France 2010
« Quand Nadia Triquet-Claude est partie, j'y suis allée. Derrière, Sophie Creux a laissé une cassure et nous avons vite pris de l'avance. Quand je l'ai distancée dans la côte, j'ai hésité à l'attendre, mais finalement je suis partie toute seule. J'ai géré mon effort comme j'ai pu. J'ai eu des crampes de partout dans les deux derniers tours, parce que je n'ai pas assez bu. J'ai vraiment cru à la victoire à 200m de la ligne, pas avant. J'ai fini vraiment fatiguée. Je ne pouvais plus me lever après l'arrivée. Je ne réalise pas encore ce qui m'arrive. »

Amélie Rivat (Rhône-Alpes)
Vice-championne de France
« Une 2ème place chez les espoirs était envisageable, mais au scratch non. Les leaders se regardaient, mais il fallait être opportuniste. Je me sentais bien. Audrey est sortie et je l'ai rejoint. Par la suite, Audrey était juste et je me suis retrouvée toute seule et je suis allé au bout comme ça. Monter le podium, c'est super, mais le vélo ça reste aléatoire. Je pense que si j'étais partie plus tôt, ç'aurait peut-être été plus dur de tenir, parce que Mélodie Lesueur avait beaucoup d'avance. »

Jeannie Longo (Rhône-Alpes)
3e du Championnat de France
« Je n'étais pas très très saignante aujourd'hui, sinon je serais partie. Le problème, c'est qu'il y a les filles qui ont géré la course et celles qui sont sorties. Il y a eu des erreurs tactiques, j'ai du composer avec des tactiques qui n'étaient pas très logiques. Comme celle du Futuroscope, qui laisse partir des filles, peu importe qui de leur équipe est devant. Elles n'ont pas de tactique de leader. Je trouve curieux de laisser partir des filles devant qui ne grimpent pas et qui vont se faire sortir... Il ne fallait pas attendre que Mélodie Lesueur ait 3 minutes d'avance pour réagir. Il fallait le faire avant. J'avais prévu de ressortir dans le dernier tour, mais comme Amélie était devant et qu'elle est du même comité que moi, j'ai fait la descente lentement et je n'ai pas attaqué dans la bosse. »

Audrey Cordon (Vienne-Futuroscope)
3e du Championnat de France espoirs
« On n'était que deux filles de Vienne-Futuroscope à l'avant, les autres n'ont pas été capables de suivre et nous on n'a pas su réagir au bon moment. Ce ne sont pas les leaders qui ont gagné, mais les opportunistes. Je n'ai pas su l'être. Cette médaille, c'est une défaite, pour moi. Même si ça reste une consolation. »

Marion Azam (Midi-Pyrénées)
12e du Championnat de France
« Je n'étais pas très confiante avec ma première partie de saison, mais je suis satisfaite de ma course. Je ne m'attendais pas à être aussi bien. J'ai connu un début de saison difficile car j'ai dû jongler avec mes études et c'est difficile de bien s'entraîner puisque les études sont très importantes. L'année prochaine ce sera toujours le cas, je continuerai à courir un minimum mais je privilégierai mes études. Après celles-ci j'espère pouvoir reprendre à fond. »

Fanny Riberot (Lointek)
« J'étais aux avant-postes mais je lâchais dans la deuxième bosse avant de rentrer en haut. Donc forcément, au bout d'un moment j'ai été lâchée. Puis j'ai eu un coup de chaud, j'ai commencé à avoir froid. Je savais que je n'allais pas pouvoir finir la course alors j'ai décidé d'arrêter. Tous les ans, j'ai un problème au moment des premières chaleurs, et comme cette année je n'ai pas eu de chance, c'est tombé sur le Championnat de France. »