Rigoberto Uran sera l’un des hommes forts à surveiller ce samedi. En préparation finale du prochain Tour de France, dont il avait pris la 2e place du classement général - avec une victoire d'étape - il y a deux ans, le Colombien s’attend à une belle bagarre dans le Port de Balès, puis sur les hauteurs de l’Hospice de France, au-dessus de Luchon, durant l'étape reine de la Route d'Occitanie (2.1). “J’aime beaucoup cette course. L’étape de ce samedi est très belle, avec de gros cols. Même si ce n’est pas l’objectif prioritaire, je suis quand même là pour faire un résultat. Cette étape reine sera donc très importante pour moi comme pour l’équipe”, avançait-il auprès de DirectVelo, vendredi matin, au départ de la 2e étape promise aux sprinteurs, et qui a vu le succès d’Arnaud Démare.

La veille, le leader de l’équipe EF Education First avait déjà pu se tester avec l’arrivée au sommet de Saint-Geniez-d’Olt. A la clé, une quatrième place dans le groupe des meilleurs. “C’était une bonne étape pour moi. Bien sûr, je suis encore en préparation ici, et il y a forcément quelques petits détails à améliorer, mais je suis satisfait de la façon dont j’ai débuté cette épreuve”. Rigoberto Uran devra désormais tenter de faire la différence sur le leader de l’épreuve et tenant du titre, Alejandro Valverde, et résister aux trois leaders du Team Ineos en la personne d’Eddie Dunbar, Ivan Sosa et Pavel Sivakov. “Il y a deux équipes rivales très fortes ici, entre la Movistar et Ineos. De notre côté, je pense que nous allons plutôt suivre, et voir ce qu’il se passe”.