Pavel Sivakov : « On a bien joué le coup »

Crédit photo Corentin Richard - DirectVelo

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Pavel Sivakov a répondu présent. Sur des routes qu’il connaît par coeur pour les avoir empruntées des dizaines de fois à l’entraînement, le Russe a fait la course, ce samedi, lors de l’étape reine de la Route d’Occitanie. “Je me suis fait plaisir. J’avais pas mal de supporters, pas loin de la maison, notamment dans le Port de Balès. J’ai habité dans le coin, donc forcément, je connaissais très bien les routes. Je voulais tenter, et ça s’est bien passé. Je suis plutôt content. On voulait mettre l’équipe Movistar en difficulté et je pense que l’on a réussi à le faire”, se félicitait-il auprès de DirectVelo aussitôt le sommet atteint, sur les hauteurs de Luchon.

SEBASTIAN HENAO EN ÉCLAIREUR

Le coureur du Team Ineos avait d’abord vu son coéquipier colombien Sebastian Henao faire partie de la longue échappée du jour. Puis il a décidé de sortir dans le Port de Balès pour secouer le peloton des favoris. Sebastien Henao s’est ensuite relevé pour tenter de le ramener vers la tête de course, mais le Colombien n’avait plus les forces nécessaires.
“C’est sûr qu’il aurait été préférable que Sebastian bascule en haut avec moi mais bon, ce n’est pas grave”. L’ancien lauréat de la Ronde de l’Isard, sur ces mêmes routes, est finalement parvenu à faire le saut tout seul sur les rescapés de l’échappée. Malgré une petite frayeur dans la descente, il a insisté jusqu’au bout. “Dans la radio, on m’a dit au sommet du Port de Balès qu’il ne restait plus qu’un équipier avec Alejandro Valverde. Cela veut dire que l’on a bien joué le coup”.

L'ESSENTIEL EST AILLEURS

Dans l’ascension finale de l'Hospice de France, le grimpeur a dû se débrouiller tout seul, Nans Peters (AG2R La Mondiale) et Oscar Rodriguez (Euskadi Basque Country-Murias) ne lui prenant plus le moindre relais.
“L’Espagnol n’a pas relayé puis finalement, il a flingué derrière. Mais bon, c’est le vélo. Quand quelqu’un de plus fort revient de l’arrière, ça se passe toujours de cette façon-là”, relativise-t-il avec le sourire. Finalement repoussé hors du Top 10, Pavel Sivakov a surtout vu son autre coéquipier colombien, Ivan Sosa, remporter l’étape (voir classements). “Il n’y a donc pas de quoi être déçu”, conclut-il. 

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