Henri Vandenabeele : Il y a une vie après le Mortirolo

Crédit photo James Odvart - DirectVelo

Crédit photo James Odvart - DirectVelo

19e du classement général et troisième meilleur Espoir 1, Henri Vandenabeele était surpris mais satisfait de son Tour d'Italie Espoirs. "Après la mauvaise journée au Mortirolo, je pensais que mon Giro était fini. Apparemment, je me suis trompé. Tant mieux", se réjouit-il auprès de DirectVelo

Le coureur de Lotto-Soudal U23 analyse son Giro en trois moments: le mini-Strade Bianche, le Mortirolo et les deux dernières étapes. L'Espoir 1 s'est d'abord glissé dans l'échappée lors de l'étape de Gaiole in Chianti avec les chemins poussiéreux de la classique italienne Strade Bianche. "J'avais coché cette étape. Ce genre de terrain me convient. Je suis habile avec ma machine. Je savais que ce serait difficile pour le peloton de rentrer. Ce jour-là, Fabio Mazzucco et Georg Zimmermann étaient les plus forts. Mon groupe se fait reprendre dans le dernier kilomètre par une vingtaine de concurrents, sans quoi le Top 10 était dans la poche."

DEUXIÈME ASCENSION DU MORTIROLO AVEC LE MAUVAIS BRAQUET

Ensuite, le deuxième du Valromey Tour 2018 a connu sa mauvaise journée à Aprica, une étape de 94 kilomètres avec la double ascension du Mortirolo. "Lors de la première ascension, j'étais dans le groupe des favoris. Dans la descente, j'étais juste derrière deux mauvais descendeurs et j'étais lâché. Mais je ne paniquais pas car je savais que je pouvais me refaire dans la dernière montée. Je voulais la faire à mon rythme. Mais je n'arrivais pas à appliquer le bon développement. Du coup, j'étais sur un braquet trop élevé et j'ai souffert."

A son grand étonnement, le septième de la Bernaudeau Junior a trouvé un second souffle lors des deux derniers volets, à Falcade et au Passo Fedaia. "Je suis revenu tout seul sur les favoris lors de l'ultime montée de Falcade. J'ai profité de mes qualités de descendeur pour reprendre beaucoup de temps. Ensuite, j'ai continué à mon rythme et je n'ai pas terminé loin des premiers favoris. Le lendemain, j'ai lutté sur les quarante kilomètres menant au Passo Fedaia mais je croyais en mes chances de Top 20."

Après cette jolie prestation, Henri Vandenabeele va se reposer pendant un mois. Il reprendra au Tour Alsace ou au Tour de Namur. "Je crois que pour toi, c'est tout vu", souffle son directeur sportif Carl Roes attentif durant l'interview en faisant référence à l'épreuve française.

 

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Henri VANDENABEELE