Fanny Zambon : « Un choix mûrement réfléchi »
Fanny Zambon est une fille de Championnats. Souvent échappée sur la course en ligne, elle avait signé une belle prestation l’année dernière lors de l’effort chronométré en finissant 6e avec les Élites et 2e chez les Espoirs. "Le contre-la-montre est mon effort favori". Tout au long de cette échéance, elle aura particulièrement à coeur de se montrer performante. "Ça sera mon dernier Championnat de France car dès septembre, je pars en Pologne à Varsovie dans le cadre de mes études. Je vais à La Haye-Fouassiere avec l’objectif de me faire plaisir avant tout'', explique-t-elle à DirectVelo.
Cependant, l’ancienne Championne de France Espoirs 2017 nourrit toujours des ambitions, notamment sur la course en ligne. "Les Championnats me réussissent toujours bien. J’ai toujours été échappée sauf l’année dernière. J’aimerais être encore à l’avant pour anticiper les attaques des meilleures. Léna Gerault sera notre leader donc on va essayer également de l’aider au mieux''.
LE TOUR DE LA QUESTION
Présente le 16 juin passée à Loudun (Coupe de France Femmes), où elle a décroché la 12e place, la sociétaire de la DN Auvergne Rhône-Alpes a pu se tester. "J’ai vu que j’étais bien et cela m’a rassurée, même si je sais qu’au France, le niveau sera plus élevé. J’ai pu dernièrement effectuer un peu de derrière-scooter afin de progresser", ajoute la Championne d’Auvergne-Rhône Alpes du contre-la-montre.
Absente en début de saison, la jeune femme de 23 ans a décidé de privilégier ses études. "J’ai repris mes études d’ingénieur à temps plein et j’ai donc moins couru. Je n’ai pas fait de course UCI parce que soit j’etais en partiels, soit je ne pouvais pas rater beaucoup d’heures de cours. Je me suis concentrée sur les manches de Coupe de France et le calendrier régional. C’est mon choix. Il me reste encore un an. En septembre, comme je pars à l’étranger, j’arrêterai le vélo. Le choix a été mûrement réfléchi car je ne suis plus Espoir. Il est donc plus difficile d’être sélectionnée en Équipe de France. J’ai fait le tour de la question car au final tu fais toujours les mêmes courses quand tu n’es pas professionnelle". À l'heure d'aborder la course au maillot bleu-blanc-rouge, elle s'est préparée comme elle le pouvait. "En ce moment, je suis en stage. Je travaille 40 heures par semaine donc j’essayais d’aller rouler le soir après 18h pour préparer le France", conclut celle qui est entrainée par Vincent Terrier depuis deux ans.