Valentin Paret-Peintre : « Pas envie de décevoir »

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

Il était cité parmi les favoris de l'Ain Bugey Valromey Tour, mais Valentin Paret-Peintre (Auvergne-Rhône-Alpes) est discret depuis le départ. "Je suis tombé malade la semaine dernière", regrette le lauréat de la Classique des Alpes. Malgré l'incertitude sur les sensations du jour, le Haut-Savoyard du VC Annemasse espère sauver son bilan ce dimanche sur l'étape-reine où quatre cols de 1ère catégorie attendent le peloton junior. Il fait le point avec DirectVelo.

DirectVelo : Comment s'est déroulé ton contre-la-montre ce samedi ?
Valentin Paret-Peintre : C'était un chrono difficile, la fin était accidentée (Il termine 72e à 1'01'', NDLR). Il ne fallait pas partir trop vite pour ne pas exploser. C'était compliqué, j'ai un manque de sensations depuis une semaine. J'ai eu des problèmes gastriques, depuis j'ai peu d'appétit. C'est donc compliqué lors des longues étapes. J'étais à bloc dans les roues les deux premiers jours, je manquais d'énergie en fin de course pour aller jouer des places ou grappiller du temps. Je me retrouve donc à 2'27'' au général avant la dernière étape (voir classement).

« JOUER LA VICTOIRE D'ÉTAPE »

Que peux-tu espérer ce dimanche lors de la dernière étape ?
Si les jambes sont bonnes, je vais jouer la victoire d'étape. Si je suis dans le coup pour l'étape, ça me permettrait de remonter au général. Mais j'étais venu sur le Valromey pour gagner le général alors terminer 8e du général, ça ne m'intéresse pas. C'est frustrant d'être tombé malade avant la course car j'avais la forme ces dernières semaines. Je n'ai pas envie de décevoir. J'ai envie d'être devant. J'étais cité parmi les favoris, je ne veux pas passer à côté. Je vais essayer de tenter quelque chose. Le début d'étape est très difficile. Je vais vite savoir si je suis dans le coup.

Comment s'est passé l'après-Classique des Alpes ?
Je n'ai pas fait de vélo la semaine suivante. J'en ai profité pour fêter la victoire avec les amis et la famille. Ensuite, je me suis mis dans les révisions du bac. Ça m'a permis de me détacher du vélo. J'ai couru deux semaines plus tard, sur deux épreuves 3J. Je n'étais pas très bien, j'ai même abandonné le dimanche. Je suis ensuite parti en stage avec la Van Rysel-AG2R La Mondiale. Nous avons reconnu les étapes du Valromey. Faire une bonne période de foncier m'a permis de me remettre dedans avant le Championnat Auvergne-Rhône-Alpes.

« JE PEUX ETRE LÀ QUAND ON M'ATTEND »

Où tu t'es imposé...
C'était un circuit sélectif, très usant. Nous avons lancé la course d'entrée. Nous arrivons à deux au sprint pour la victoire, avec Joris Chaussinand. Ça arrivait un peu en bosse. J'étais plus frais que lui. J'avais des coéquipiers en contre alors je lui ai mis la pression dans les derniers kilomètres. Je lui ai dit que je ne roulais pas car j'attendais mes coéquipiers. Il s'est usé avant le sprint et j'ai pu le battre.

Le succès à la Classique des Alpes t'aide-t-il à te sentir plus fort ?
J'avais loupé mon Championnat d'Europe en 2018. Je me suis alors demandé si j'arrivais à supporter la pression. J'ai montré que oui sur la Classique des Alpes car c'est une course où j'avais beaucoup de pression. Je suis content d'avoir réussi à être performant, ça me prouve que je peux être là quand on m'attend.

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