Joseph Berlin-Sémon sur home-trainer au Val d'Aoste

Crédit photo Patrick Police - stayer.fr

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Joseph Berlin-Sémon, le Champion de France de demi-fond, va participer vendredi au Championnat d'Europe. Sur la piste italienne de Pordenone, il va disputer sa première compétition de l'année.

Depuis l'an dernier, le coureur de l'AC Bisontine a un nouvel emploi. Il est dorénavant entraîneur adjoint de la Continental Groupama-FDJ. "Je donne la priorité à mon travail. Le vélo, c'est mon plaisir. Ma préparation a donc été différente des autres années. J'ai moins couru sur route et j'ai privilégié l'entraînement", indique-t-il à DirectVelo.

DEUX BONNES JOURNÉES AU TOUR DU PAYS ROANNAIS

Dernier exemple en date, la semaine dernière Joseph Berlin-Sémon suivait ses coureurs au Tour du Val d'Aoste. "J'ai emporté mon vélo. J'ai roulé tous les jours le matin. J'ai fait une séance sur route plus des séances spécifiques sur home trainer", explique-t-il. Il faut dire que les efforts dans les montées sont différents de ceux du derrière moto. Mais quand il court sur des terrains accidentés comme au Tour du Pays Roannais, le Champion de France essaie d'en tirer profit. "J'y suis allé pour remplacer un coureur. Cela m'a permis de faire deux bonnes journées d'entraînement grâce au rythme de la course", ajoute-t-il.

Le sociétaire de l'AC Bisontine a tout de même couru derrière derny cette saison, à Valentigney (Doubs) et à Boom en Belgique. Il va aussi régulièrement s'entraîner derrière la moto de son entraîneur, Marc Pacheco, sur la piste du vélodrome de la Tête d'Or à Lyon. "Je roule aussi derrière scooter et je fais des sorties d'endurance assez longue".

« ÇA IMPRESSIONNE UN PEU »

A 25 ans, et pour son troisième Championnat d'Europe, le stayer espère accéder à la finale. "L'an dernier, un incident de course en qualification m'a empêché d'aller en finale. Cette année, avec deux séries, sans qualification au temps, c'est plus à mon avantage", espère-t-il.

Au sein de la Continental Groupama-FDJ, ses prestations derrière moto intriguent. "Ça impressionne un peu, à cause de la vitesse, du vélo particulier, de la moto, toutes ces petites choses qui rappellent que c'est une discipline particulière". Il reste lui-même passionné par son sport. "Plus j'en fais, plus je comprends la technique, la tactique car ce n'est pas uniquement physique", assure-t-il.

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