Trois questions à Romain Ramier
Romain Ramier, 28 ans, vient de terminer 9e du Tour du Pays Roannais. Pour www.directvelo.com, le coureur de l’AVC Aix-en-Provence fait le point sur sa saison, sa première au sein d’un club de DN1.
DirectVélo : Quel est ton sentiment sur ton Tour du Pays Roannais ?
Romain Ramier : Je suis très content de ma performance étant donné le niveau général des participants et la difficulté du parcours de cette année. J'avais de très bonnes jambes en sortant du Tour de Serbie, et je savais que je pouvais faire quelque chose de bien au Tour du Pays Roannais. Je suis aussi très heureux pour l'équipe, car nous remportons le classement par équipe et Thomas Lebas termine à la 2e place au classement général. L'équipe était vraiment très homogène physiquement, mais je crois que le plus important est que nous nous entendons tous très bien. L'ambiance entre nous était très bonne et nous n'avons pas eu besoin de nous mettre la pression pour nous motiver. C'est de cette façon que j'aime courir.
Comment juges-tu ta première partie de saison ?
Durant les premiers mois à l'AVC Aix, il a fallu que je m'adapte à une autre façon de courir. Je n'ai couru qu'en DN2 jusque là, et l'effectif des coureurs permet rarement de faire une vraie course d'équipe. Il a aussi fallut que je m'adapte à un autre rythme, car nous courons souvent assez loin pour participer aux plus belles courses. Forcément, les résultats n'étaient pas trop au rendez-vous, mais les jambes étaient là, c'est pourquoi je ne me faisais pas trop de soucis.
Que t'a apporté ton changement de club ?
Passer dans une équipe comme l'AVC Aix m'a montré un autre cyclisme, un peu plus "pro" avec un staff et des moyens techniques plus importants. Cela m'a aussi permis de participer à de très belles courses. J'ai beaucoup appris notamment lors du Tour de Tarragone et surtout lors du Tour de Serbie où il y avait beaucoup d'équipes continentales et des étapes plus longues que ce que l'on a l'habitude de faire en France. J'espère maintenant progresser un peu plus tactiquement car je sais que c'est surtout là que le bât blesse !
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Romain Ramier s'est adapté à une autre façon de courir en début de saison /
Crédit Photo : Guy Dagot - www.sudgironde-cyclisme.net