Karl-Patrick Lauk attend son objectif majeur de la saison avec impatience. De retour du Tour de Martinique (Élite Nationale), l'Estonien aborde la dernière ligne droite avant le Championnat d'Europe avec une modification de programme de dernière minute. ''Le Tour Alsace n'était pas prévu à mon calendrier. Je l'ai appris au dernier moment, mais ce n'est pas grave. C'est une belle chance'', explique-t-il à DirectVelo en marge de la première étape.

En dépit du changement de conditions climatiques, Karl-Patrick Lauk a apprécié son séjour en Martinique. ''C'était difficile avec la chaleur et l'humidité. On l'a pris comme des vacances actives (rires). On a quand même bien roulé sur cette course difficile'', reprend celui qui a beaucoup d'ambitions sur le circuit d'Alkmaar. ''Le parcours n'est pas difficile. Normalement, aux Pays-Bas, c'est plat (rires). C'est mon objectif de l'année. J'aimerais bien réaliser une belle performance. En ce moment, j'ai de bonnes sensations, même si ça peut ne pas être le cas le jour de la course'', tempère-t-il.

« ÇA RISQUE D'ÊTRE DIFFICILE »

Aux Pays-Bas, l'ancien pensionnaire du Team Pro Immo Nicolas Roux devra composer en fonction des collectifs adverses. Une tâche ardue pour lui. ''Je ne sais pas qui seront mes coéquipiers. J'aurai quelques bons coéquipiers, mais ça risque d'être difficile. Le cyclisme, c'est un sport individuel et collectif''. De son côté, il assure avoir fait son maximum pour prendre le départ dans les meilleures dispositions possibles. ''J'ai fait une bonne préparation physique et mentale, je récupère bien. J'ai gagné cette année donc ça donne de la confiance''.

Cette saison, Karl-Patrick Lauk dispute sa dernière année au sein des rangs Espoirs. Comment voit-il la suite de sa carrière ? À l'heure actuelle, il ne sait pas dans quelle formation il évoluera en 2020. ''C'est le travail de mon agent. Il travaille beaucoup pour trouver une solution. Tant que l'on a pas de contrat sur la table, rien est sûr. Pour moi, ça ne change pas grand chose si je stresse ou pas''. Fort d'une victoire d'étape au Rhône-Alpes Isère Tour (2.2), il ne se satisfait pas totalement de ce bilan. ''C'est une belle victoire, mais pour passer à l'échelon supérieur, quand on vient d'un petit pays comme moi, le plus important c'est d'accumuler les victoires. Gagner une fois ne suffit pas''.