Tour Alsace - Et. 4 : Les réactions
Michal Schlegel (Elkov-Author) a remporté, ce samedi, la quatrième étape du Tour Alsace (2.2), disputée sur 161,3 kilomètres entre Ribeauvillé et la station du Lac Blanc. Il a devancé Jonas Rutsch (Allemagne) et Jimmy Janssens (Corendon-Circus). Retrouvez, ci-dessous, les réactions recueillies par DirectVelo à l'issue de l'étape.
Aller à la réaction de : « C'est assez incroyable parce que je ne pensais pas pouvoir être 2e aujourd'hui (samedi). C'est une grande surprise pour moi parce que je pèse 70 kilos. Je suis très grand. Je ne suis pas le cliché du grimpeur (rires). J'ai attaqué dans le final, j'ai essayé d'y aller seul, mais Schlegel m'a rattrapé. Ensuite, il est allé trop vite pour moi. Je n'ai pas pu prendre sa roue et je n'ai jamais pu le reprendre avant la fin. Il était plus fort que moi. Quand je me suis levé ce matin, je pensais que ça allait être une journée difficile. J'ai essayé d'aller à mon rythme dans les montées et au pied de la dernière montée, j'ai senti que j'avais des super jambes. « C'était une étape difficile. On avait quelqu'un dans l'échappée (Otto Vergaerde). C'était bien pour essayer de faire quelque chose. À la fin, j'ai tout donné mais je n'avais pas assez de forces pour la gagne. J'ai fait de mon mieux. Ce (samedi) matin, j'espérais jouer la victoire. Je voulais progresser au classement général. C'est une bonne place, mais j'aurais préféré gagner. Demain (dimanche), le but c'est de gagner avec Tim Merlier ». « Mon équipe a fait un boulot formidable aujourd'hui (samedi) en contrôlant l'échappée. L'écart est passé rapidement de trente secondes à trois minutes, puis quatre minutes et on a commencé à s'inquiéter. Heureusement, des équipes comme la France ou Leopard sont venues rouler avec nous et l'écart a diminué. Ça m'a permis de garder mon maillot jaune. À sept kilomètres de l'arrivée, j'ai touché une roue et j'ai dû m'arrêter. Un coureur m'est alors rentré dedans. Mon vélo est tombé et quelque chose s'est tordu, je ne pouvais pas repartir. J'ai dû attendre la voiture pour changer de vélo. J'ai ensuite dû chasser et ce n'était pas facile. Je n'ai pas réussi à rentrer sur la tête, mais je pense avoir bien gérer mon effort dans cette poursuite et j'ai limité la casse. Lors de l'accident, je suis tombé mais ce ne sont que des égratignures. J'aurai quelques bandages demain, mais rien de grave. « C'est une étape que j'affectionne. Quand je suis me suis fait reprendre par le peloton, on a rigolé avec certains coureurs. Je leur avais dit comment ça se passerait, et ça s'est passé comme prévu. Je ne pensais pas que l'échappée irait si loin. D'habitude, on se fait reprendre dans le Petit Ballon. Enfin, ça a été le cas pour moi. Je me connais bien. Les autres étaient plus forts. J'ai fait autant d'efforts que les autres. J'ai essayé de faire les sprints. Le fait d'être devant, ça n'arrive pas souvent, surtout sur une Classe 2 comme ça. J'ai fait avec mes moyens. J'ai tout donné et je ne regrette pas. C'est l'une des plus belles courses de l'année, être devant, ça veut dire quelque chose. Ça montre que le club est présent. Réactions
Peut-être que finalement, je suis un coureur passe-partout (rires). Avant, je pensais que j'étais un coureur de classiques. Mais maintenant, je pense que je suis assez complet. Je suis très content de ce résultat. Mon prochain objectif sera le Tour de l'Avenir. Je cours juste le Slag om Norg aux Pays-Bas juste avant. Ensuite, je viserai le Championnat du Monde ».
Demain (dimanche), ça devrait être nettement plus simple. Mon équipe a l'habitude de rouler pour des sprinters donc on sait rouler à l'avant. Bien-sûr, ça ne sera pas simple, mais après le boulot fait aujourd'hui (samedi), je suis confiant. Je suis content d'avoir pu garder le maillot jaune. Je suis plutôt en forme, j'ai pu boucher l'écart dans le final, alors que je ne suis pas un pur grimpeur ».
Je vais essayer de bien terminer la saison. Je vais me reposer après ce Tour Alsace et je vais enchaîner avec le Tour du Chablais, le Grand Prix de Blangy et le Grand Prix de Nogent-sur-Oise. L'an prochain, je serai en dernière année de Master et j'aurai un stage de quatre à six mois en milieu de saison. Je suis en train de réfléchir, je pense que j'en ferai un petit peu moins, mais je serai sur le vélo ».