Laval : « National 1, ça ouvre les portes plus facilement »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo.com

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Laval Cyclisme 53 aborde la finale de Coupe de France DN2 sur la troisième marche du podium. La semaine dernière, le club mayennais a annoncé avoir déposé un dossier pour accéder au nouveau label National 1 (lire ici). Steven Laurent, le directeur sportif du club de DN2, explique à DirectVelo les raisons de cette nouvelle étape.

DirectVelo : Pourquoi Laval Cyclisme 53 est candidat au label de National 1 ?
Steven Laurent : Pour poursuivre la dynamique du club depuis le lancement de la DN. Nous avons passé quatre ans en DN3, nous sommes dans notre deuxième année en DN2. Sportivement, nous sommes sur le podium de la Coupe de France avant la finale et dans les 30 premières équipes du Challenge BBB-DirectVelo (25e, NDLR), comme le demande le label. C'est assez révélateur. Les partenaires sont là, des nouveaux qui vont nous rejoindre et les fidèles qui restent à nos côtés. Du côté budget, c'est donc validé. Au niveau sportif, on sera renforcé par quelques éléments. Tous les voyants étaient au vert pour postuler.

« AU MÊME NIVEAU QUE LE STADE LAVALLOIS »

Est-ce que les partenaires comprennent la hiérarchie des DN ?
C'est même plus parlant depuis qu'ils ont enlevé le mot division pour ne garder que "National" car les partenaires comparent facilement aux sports collectifs. On peut leur dire qu'on est au même niveau que le Stade Lavallois, le club de foot qui est en National. Au niveau politique, c'est aussi plus facile de se faire comprendre. Quand on parle de "National 1", les portes s'ouvrent plus facilement. C'est attractif.

Est-ce aussi plus attractif pour recruter des coureurs ?
Forcément, plus on tend vers le haut-niveau, plus c'est facile. Le club a déjà une bonne image. Je le ressens dans les contacts que j'ai avec des coureurs. On va tout faire pour la conserver. Je fais aussi attention de bien garder la bonne ambiance.

Cette saison, as-tu eu de bonnes suprise dans ton recrutement ?
Je pense à un coureur comme Jocelyn Baguelin. On savait qu'il marchait fort en 2e catégorie mais il n'avait pas une saison en Elites derrière lui. Il a bien passé le cap, il a levé les bras sur une Toutes catégories (au Mans, NDLR) mais pas encore sur une Elite. Célestin Guillon en est seulement à sa troisième année de vélo, on a tendance à l'oublier mais il y a deux ans, il était en Pass'Cyclisme. Il a un passé en course à pied et en roller qui faisait qu'on se doutait qu'il avait la filière pour marcher mais il doit encore progresser tactiquement. Dès l'année prochaine, il fera parler de lui au haut-niveau.

« ON TAPE DANS TOUTES LES FILIÈRES DU VÉLO »

Dans le projet sportif du club, vous parlez aussi du vélodrome de Laval. Où en est-il ?
Il y a eu un contre-temps dans l'appel d'offre pour la construction mais ça va être corrigé. D'ici deux ou trois ans, il devrait être sorti de terre. C'est une discipline qu'on voudrait développer avec l'arrivée de ce vélodrome.

Certains de tes coureurs pratiquent aussi le cyclo-cross...
On va refaire des déplacements plus importants en cyclo-cross cet hiver. Nous n'aurons pas d'équipe labélisée de cyclo-cross mais nous allons accompagner les gars qui jouent le jeu comme nous l'avons fait avec Freddie Guilloux et Cyprien Gilles. Nous avons aussi la DN VTT. On tape dans toutes les filières du vélo et on veut persévérer. Nous avons intégré quelques vététistes cette année. Tout est complémentaire. C'est comme cela que nous allons pouvoir développer le club, section par section et tout le monde ensemble.

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