Jeroen Pattyn, la révélation belge du Grand-Duché

Crédit photo Didier Fourez

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Un Pattyn peut parfois en cacher un autre... Pendant que Steven endossait le maillot vert final sur le podium du Tour de la Province de Namur (2.12 IC1) dimanche dernier, son frère Jeroen était échappé sur la Flèche du Port d'Anvers (1.2). Cette course, le coureur flamand la connaît comme sa poche : "La ligne d'arrivée est située à environ cinq kilomètres de chez moi, précise-t-il à DirectVelo. C'était assez spécial de rouler devant mes supporters, et je voulais me mettre en avant".

Mais cette fugue n'a pas eu le succès espéré. "Quand je pars en échappée, c'est toujours avec l'idée d'aller au bout, précise Jeroen Pattyn. Nous avions une chance de se disputer la victoire. J'ai forcé l'allure à la fin pour tenter de résister au peloton, mais tout le monde ne collaborait plus. Soit ils jouaient un coup tactique, soit ils ne pouvaient plus rouler, je n'en sais rien. Hélas, le peloton est rentré à quatre kilomètres de la ligne..." peste l'Anversois de 23 ans.

IL LUI MANQUE UN BEAU RESULTAT

Le début de saison de Jeroen Pattyn fut plutôt bon. Le sociétaire du Team Differdange-GeBa s'est avéré être un des meilleurs coureurs de son équipe. "Depuis les toutes premières courses, j'ai pu me montrer à mon avantage sur certaines courses UCI. Il me manque juste un beau résultat. Si je devais souligner un point négatif, ce serait la Flèche du Sud (2.2), où je suis tombé malade et où j'ai dû abandonner. C'était vraiment dommage, car c'était un grand objectif pour moi et pour l'équipe" explique le coureur de la formation luxembourgeoise. Il est à signaler que c'est sa première saison au niveau Continental. "Ce bilan est d'autant plus satisfaisant !", se réjouit celui qui a passé ses années Espoir au sein du club belge de VL Technics-Experza-Abutriek, devenu cet hiver GM Recycling Team.

Jeroen Pattyn entame donc sa deuxième partie de saison avec les mêmes ambitions, même s'il sort d'une période un peu plus difficile. "J'ai travaillé dur pour revenir à mon meilleur niveau. Les sensations sont bonnes. J'essaierai de me tester sur des courses 1.1 telles que la Druivenkoers-Overijse ou le GP Jef Scherens à Louvain, sur des parcours que j'apprécie et où je m'entraîne souvent" conclut celui qui aime les courses difficiles. Comme lors du Tour de Hongrie (2.1), où il était parvenu à suivre les meilleurs.

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