Eric Voigt : « Le Tour de l’Avenir, c’est juste fou »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Eric Voigt découvre le Tour de l’Avenir. Le coureur de 21 ans, auteur d’une belle première saison en France avec le VC Toucy, a su gagner sa place dans la sélection américaine. "J'espère finir fort le Tour de l'Avenir et faire une bonne dernière partie de saison", confie à DirectVelo le coureur qui va tâcher d’aider au mieux son leader Matteo Jorgenson dans les Alpes.

DirectVelo : Comment te sens-tu avant d'attaquer les Alpes ?
Eric Voigt : Après les six premières étapes, je me sens un peu fatigué, mais je suis quand même encore bien. Je suis arrivé sur le Tour de l'Avenir assez frais, dans le but de me sentir bien jusqu'à la fin. J'ai eu un peu de malchance sur les premières étapes, mais je me sens mieux maintenant. Je n'ai jamais couru en haute montagne. Je verrai comment c'est. J'aiderai Matteo Jorgenson aussi loin que je peux. Ensuite, j'essaierai de rallier l'arrivée dans les délais. J'espère finir fort le Tour de l'Avenir et faire une bonne dernière partie de saison

« M’ÉCHAPPER OU REMONTER DES BIDONS »

Quel est ton rôle au sein de l'équipe ?
Mon but est de me glisser dans les échappées. Si ce n'est pas le cas, j'essaie alors de protéger Matteo Jorgenson et mes autres coéquipiers dans le peloton, ainsi que de leur remonter des bidons.

T'attendais-tu à participer au Tour de l'Avenir ?
Au début de la saison, mon objectif était de réaliser de bonnes prestations avec le VC Toucy. J'ai réalisé un bon début de saison avec mes deux victoires en élite. Ma forme et mon niveau ont un peu baissé ensuite. Puis j'ai pris une petite pause à la mi-saison. La forme est ensuite revenue. J'espérais donc être sélectionné pour le Tour de l'Avenir. C'est ce qu'il s'est passé et je suis content de ça. C'est vraiment important de courir le Tour de l'Avenir. C'est le plus haut niveau chez les Espoirs. Si tu peux être à ce niveau et te sentir bien sur certaines étapes, c'est super.

« TOUT LE MONDE EST DÉSORMAIS MOINS NERVEUX »

Est-ce que ton expérience en France est une plus-value ?
Oui, je pense que ça aide un peu d'être en Europe toute l'année. Mais sur le Tour de l'Avenir, tu es confronté à des coureurs venus du monde entier, c'est juste fou. Cette expérience n'est pas non plus un atout capital quand tu as les meilleurs coureurs du monde face à toi.

Ressens-tu une différence avec tes coéquipiers qui ne courent pas en France ?
J'ai pu voir une différence au début, sur les premières étapes, quand nous étions tous ensemble. Maintenant, après six jours de course, je pense que tout le monde se sent plus à l'aise et est moins nerveux. Tout le monde a trouvé sa routine sur la course. Ils savent où ils sont, ils savent le boulot qu'ils ont à accomplir. Et chacun est un peu plus fatigué donc il y a un peu moins de bagarre pour conserver sa place dans le peloton. Les Américains vont de mieux en mieux dans le peloton. Et puis ils ont tous déjà couru avant en Europe, donc ils sont assez bons dans le positionnement.

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