Giovanni ALEOTTI

Italie Espoirs

2e au classement général à 1'19"

« Je suis très content de terminer sur le podium. C'est incroyable pour mon premier Tour de l'Avenir. Je n'ai pas de mots pour décrire ma joie. Je ne m'attendais pas à cette performance. Lors des derniers jours, j'avais de bonnes sensations, j'étais toujours présent. C'était super d'endosser le maillot jaune à l’issue de la 6e étape. C'était magnifique. Mon équipe était très solide. Nous étions toujours devant. Nous finissions sur le podium de la Coupe des Nations. Nous sommes contents. C'est une année très positive pour moi au sein de la sélection nationale italienne. Je ne m'attendais pas à ça. J'ai encore deux mois à courir. Je serai encore l'année prochaine au sein du Cycling Team Friuli. Ensuite, j'espère passer professionnel ».

G. ALEOTTI

Georg ZIMMERMANN

Allemagne Espoirs

5e du classement général à 3'48"

« Je suis vraiment fier de moi et de ce que j'ai accompli lors des dix derniers jours. Je suis juste heureux. Ma performance est vraiment bonne. Le Tour de l'Avenir a été parfait, j'ai pris beaucoup de plaisir, nous avions une bonne équipe. Je veux dire merci à tous les gens qui en ont pris part. L'an passé, j'ai terminé 16e. J'ai beaucoup progressé. Sur chaque course que j'ai disputée cette année, j'ai été meilleur que l'an passé. Ce n'est pas une surprise pour moi cette performance ici. Le prochain gros objectif est le Championnat du Monde en Angleterre. J'aime la haute montagne, mais je peux aussi bien sprinter. Je n'aurai pas à me cacher là-bas ».

G. ZIMMERMANN

Jacques LEBRETON

Auvergne-Rhône-Alpes

19e au classement général à 32'08"

« J’ai pris un coup au moral hier (samedi). J’ai connu un jour sans. J'ai pété très tôt et Louis Louvet m'a accompagné pendant 30 kilomètres pour limiter les dégâts. Aujourd'hui, j'avais vraiment à cœur de me rattraper et finir sur une bonne note le Tour de l'Avenir. J'avais plus grand-chose à jouer si ce n'est rester dans le Top 20. C'est mission accomplie.

Comme je l'avais dit, je voulais me montrer dans une montée et c'est ce que j'ai essayé de faire dans le col du Glandon. Ça fait du bien d'être devant. Les gens me disaient ce matin : "Quitte à avoir mal aux jambes, mieux vaut avoir mal aux jambes devant que derrière". Ça s'est passé comme je l'avais prévu. Je me suis fait reprendre à un kilomètre du sommet du col du Mollard. Pendant un kilomètre, je me suis mis le cœur dans la gorge pour tenir. J'ai pu effectuer la descente dans les roues tranquille. Après, j'ai géré la dernière ascension à mon rythme. Au bout de dix jours, tout le monde a les jambes un peu lourdes je pense. Cette arrivée était dure mais magique aussi.

Au niveau de l'expérience de course, le fait d'avoir disputé le Tour de l'Avenir, c'est mythique. Il a fallu courir à fond tout le long, ça va m'apporter beaucoup de force ainsi que dans la façon de courir. Ça me servira dans les prochaines courses par étapes. Ça m'a permis d'en apprendre un peu plus sur moi-même aussi. L'année prochaine, j'aimerais bien porter le maillot de l'équipe de France. Cette année, j'ai montré que j'étais un peu régulier sur les courses par étapes pour un Espoir 2. En Espoir 3, j'espère être encore plus régulier vers les plus hautes places. Je termine 4e ou 5e Espoir 1 et 2. Il y a quand même encore un peu de marge par rapport à mon âge. Je suis quelqu'un qui progresse de façon linéaire. Je n'ai pas de gros coup d'éclat d'une année sur l'autre ».

J. LEBRETON

Torjus SLEEN

Norvège Espoirs

23e au classement général à 37'23"

« Mes sensations étaient bonnes encore aujourd’hui (dimanche). C'est une très grande victoire pour Tobias Foss. C’est son plus grand succès. J'étais presque aussi fort que lui. Nous n'espérions pas gagner ce Tour de l’Avenir. Nous savions que nous pouvions gagner, mais nous ne l'espérions pas. Tout s'est bien passé sur les premières étapes, tout a été parfait. L'équipe a été très forte et Tobias a été incroyable ».

T. SLEEN

Ide SCHELLING

Pays-Bas Espoirs

Plus combatif

« C'était le premier jour où mes jambes étaient bonnes. Nous avions un plan avec l'équipe des Pays-Bas pour aller à fond dans la descente pour rendre la course dure pour les coureurs du classement général. J'avais vraiment de bonnes jambes, je me suis retrouvé dans l'échappée. J'ai montré mes capacités en descente en partant en solo dans celle de la Croix-de-Fer. Je savais que je ne pouvais pas aller jusqu'au bout tout seul. Je l'ai fait pour le plaisir. C'était une bonne journée. Ce fut un dur Tour de l'Avenir pour moi. La condition physique était pour être honnête vraiment mauvaise. Ce ne fut pas le Tour de l'Avenir le plus réussi pour moi. Être sur le podium pour la dernière étape, même si c'est pour une petite récompense, c'est toujours bien ».

I. SCHELLING