Ilan Van Wilder : « Ce n’est pas un scandale »

Crédit photo Corentin Richard - DirectVelo

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La Belgique est loin du compte. Considérée comme l’équipe favorite, la sélection dirigée par Rik Verbrugghe est passée à côté de son Championnat du Monde. Tout s’est joué à 50 kilomètres de l’arrivée quand les costauds ont accéléré le rythme après l’une des principales difficultés de la journée. “On a tourné à gauche et plusieurs cassures se sont formées, rapporte Ilan Van Wilder à DirectVelo. Ensuite, de grosses équipes ont mis en route. Je venais de demander à Jasper Philipsen s'il se sentait bien. Il m'a dit "ça va". Mais je pense qu'au sommet, il était un peu loin”. Dans le groupe de tête, composée de 24 hommes, Ilan Van Wilder et Stan Dewulf étaient les seuls Belges présents. “Attendre le groupe de Jasper n'était simplement pas possible. Plusieurs nations roulaient fort au sein de notre échappée”, rapporte l’habituel coureur de Lotto-Soudal U23.

« LES JAMBES VIDES »

A l'entrée du circuit, il a compris que ça allait “être une course difficile”. Le parcours, très technique, ne l’a pas rassuré. “Sous la pluie, il faut prendre beaucoup de risques. Après chaque virage, il faut relancer et donner la pleine puissance. Je suis passé deux fois pas loin de la chute. Mais, les deux fois, j'ai pu freiner à temps. Hélas, cela m'a coûté des forces pour revenir”. Le 3e du dernier Tour de l’Avenir n’a pu peser dans le final de ce Championnat du Monde. Et il n’a pu obtenir un Top 10, tout comme Stan Dewulf classé 11e (voir ici). “Dans la dernière côte, j'avais les jambes vides. J'ai dû laisser partir les autres. J'ai d'ailleurs rallié l'arrivée seul, reconnaît Ilan Van Wilder, arrivé en 19e position dans le Yorkshire. Ce n'est pas un scandale, je ne suis qu'Espoir 1”.

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