Marlène Morel-Petitgirard a vécu une intersaison compliquée. La sociétaire du VC Morteau-Montbenoît a en effet connu quelques soucis de santé. "J'ai un syndrome jonctionnel. C'est un problème de rein. Ils ont enfin trouvé ce que c'était. Pendant tout l'été, j'ai été embêtée par mes problèmes, je n'ai pas pu me préparer correctement, comme j'aurais voulu", déclare-t-elle à DirectVelo.

« SI JE VIENS À AVOIR UN PROBLÈME, ON M'OPÈRERA D'URGENCE »

Pour le moment, elle n'est pas gênée sur le vélo. Toutefois, la Doubiste de 31 ans doit se faire opérer au lendemain du Championnat de France, en janvier. "On doit m'enlever un petit bout de rein. Pour le moment, ça va, mais ça peut revenir à tout moment, c'est par crise. Pour l'instant, ça tient, mais si je viens à avoir un problème, on m'opèrera d'urgence", prévient-elle. En parallèle, elle a quitté la structure de l'AS Bike Cross Team pour retrouver le VC Morteau-Montbenoît (lire ici). "J'ai préféré retourner dans mon club et être un peu plus libre. Je ne voulais pas de pression. C'est un choix personnel", explique-t-elle. La Franc-Comtoise a disputé ses dernières courses avec le maillot de l'AS Bike Cross Team fin septembre, à l'occasion de la Canyon Cross Race et la Chazal Cup Vittel où elle a terminé 11e. "Si ça avait été l'année dernière, j'aurais visé le podium. Ça fait bizarre quand même. Je me remets en question."

« JE N'AI AUCUN REPÈRE »

Marlène Morel-Petitgirard n'a pas pris le départ de la première manche de la Coupe de France mi-octobre à La Mézière. "J'ai été malade la semaine avant. Vu que j'avais déjà beaucoup de fatigue, je n'ai pas voulu en accumuler davantage. J'ai fait l'impasse dessus. Je me suis un peu reconcentrée pour essayer de retrouver de la motivation et m'entraîner." Elle a commencé à rassurer à l'occasion de deux cyclo-cross régionaux à Belfort et Saint-Hyppolite le week-end dernier. Puis, ce vendredi, elle a remporté le cyclo-cross de Dijon (voir classement). Malgré tout, elle part dans l'inconnu à l'occasion de la deuxième manche de la Coupe de France, ce dimanche, à Andrézieux-Bouthéon. "Je ne sais pas du tout ce que je vaux. Je n'ai aucun repère. Je n'ai pas refait de cross internationaux avec du beau monde. Je me sens bien à l'entraînement, mais en compétition, ça ne suit pas. J'espère me rapprocher du Top 5. Mais l'objectif va être d'abord de retrouver des sensations", avoue-t-elle. La suite de son programme passera par deux cyclo-cross régionaux et une manche de l'EKZ Cross Tour à Hittnau, en Suisse. "Je ne disputerai pas de manches de Coupe du Monde, c'est trop de fatigue. Je suis parfois obligé de travailler le samedi, les semaines sont longues", termine-t-elle.